BODSON-MARY Bernadette

Biographie

Née à Virton, Bernadette Bodson-Mary vit à Tournai. Licenciée en philologie germanique (Université de Louvain) et diplômée en sciences économiques (Université de Lille).

Lauréate du Premier Prix 2015 de la Fondation Pierre Nothomb.

Membre de :

Unimuse (Tournai)
Association des Écrivains français (Paris)
Association des Écrivains belges de Langue française (Bruxelles)

Bibliographie

  • La vie n’est pas séRieuse, poèmes, Ed. Les Pierres, Tournai, 2001.
  • Taramiel, poèmes, Ed. Arcam, Paris, 2003.
  • Thamalou, poèmes, Ed. Unimuse, Tournai, 2004.
  • Mots et antimots, essai quantique, Ed. d’En Face, Paris, 2006.
  • InternautRe, poèmes d’une hirondelle virtuelle, Ed. Publibook, Paris, 2008.
  • Légendes tournaisiennes, nouvelles, Publibook, 2014.

Divers :

Recette poétique pour la revue du Parc transfrontalier des Plaines de l’Escaut (2001).

Cartes-poèmes distribuées dans les cinémas belges par Boomerang  : “Poème pour les yeux”.

Cartes-poèmes éditées par Les Pierres (2002/2003/2004).

Poèmes dans l’anthologie d’Unimuse 2003 : “J’appelle un mot”.

Poèmes dans diverses autres anthologies.

Poèmes dans “Trésors d’amour”. Éd Milan, Toulouse, 2004.

Cartes-poèmes vendues au profit des victimes du tsunami (Editées par l’Association des écrivains belges de langue française, 2004).

Textes

Bach

(Poème pour la paix)

Si le monde ajoutait
une corde   (de paix)
à son violon    (de vie)
la chaconne de Bach
plus jamais      ne résonnerait
aussi                                  cruellement
inhumainement
qu’ à Auschwitz

Si les fils      d’ Israël
ajoutaient             une corde
de paix    à leurs violons     de guerre
plus jamais    la vie   ne serait
aussi cruelle
pour les Palestiniennes

Bach
serait
enfin
immortel

Commentaires

Des poèmes qui ressemblent à des comptines tantôt mélancoliques, tantôt cruelles, passant de l’esprit malicieux de l’enfance au regard lucide, sans complaisance, de la femme adulte. Un peu de férocité met du piment dans ces textes aux rimes appremment naïves : c’est cela même qui plaît, ce jeu entre Candide et Voltaire, entre le personnage et la personne.

Marie-Clothilde Roose