sa SARMATE André - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

SARMATE André

Biographie

Ecrivain d'origine russe.

Bibliographie

Poésie :

  • Feu monsieur Dieu, biofiction, 1943-1944.
  • Le lai du gel au nez rouge et du gel au nez bleu. 1950.
  • Images d'Épinal. 1951.
  • Les Savoyardes. Illustrations d'Albert Bockstael.  Malines : Aux Editions du C.E.L.F, 1952. (Les Cahiers de la Tour de Babel ; n° 47).
  • L' oiseau des quat'jeudis, contines et enfantines, 1961.
  • Avant nous le déluge, textes divers, 1943-1978.
  • Les écrivains maudits de la révolution d' octobre, essai sur les lettres russes, 1969-1973.
  • Les avignonnales. Anvers : Anacharis, 1979.
  • L' enfant de la veuve. Illustré par Gilbert Van Hool et Vic Estercam. Anvers : Paradox pers v.z.w., 1992.
  • Péchés mortels. Anvers : Chez l'auteur, 1992.
  • Le dit de la geste d' Igor, essai de traduction d' une épopée russe du XIIe siècle.
  • Avant nous le déluge. Anvers : Chez l'auteur, 1992.

A consulter :

  • Gierik, n°17, mars 1988.
  • Gierik, n°21, mars 1989. 
  • Gierik, n° 35, september 1992.
  • Breesch, Riet. L'enfant et la poésie.  Antwerpen : Prosis, 1996.  Poésie de Luc Decaunes, Fernand Gregh, Victor Hugo, Charles Péguy, Maurice Carème, Jean Aicard, André Sarmate, Rovert Delieu. Réalisé et distribué aux amis et ralations de Proxis à l'occasion du nouvel an 1997. 



 

Textes

Rimages

Je dédie ces rimages
Aux enfants de notre âge
Qui vont au festival
En fièvre de cheval

D' un geste théatral
faisant un four banal
Je dédie ces rimages
aux enfants d' un autre âge

J' ai trempé mon plumage
Dans l' encre provençale
Que crachent les cigales
A la rime et l' image
Je dédie ces rimages.

Commentaires

"André sarmate doit à ses origines russes cette mélancolie slave avec laquelle il exprime son mal de vivre et l'aliénation d'un déraciné qui reste, paradoxalement, un étranger bien de chez nous. Marqué au départ par la découverte du surréalisme, la maladie le contraignit à un retour aux sources ; il abandonna momentanément le vers libre pour défier des formes fixes avec une prédilection marquée pour le rondel. Ainsi de Charles d'Orléans, en passant par Nerval, il remonta le chemin jusqu'à Apollinaire, sans oublier les poètes russes, appris dès l'enfance. Peu soucieux de notoriété, mais souffrant de l'isolement et de l'indifférence, il sort la tête de la coquille pour livrer son univers intime, dire sa quête d'une identité dans une vie qui glisse entre les doigts, tramer la chaîne des illusions de l'amour, traduire l'angoisse existentielle et exorciser la peur du non-être. (..)

Quatrième de couverture, L'enfant de la veuve.