sa HOUDART Françoise - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

HOUDART Françoise

Biographie

Née à Boussu le 22 mars 1948, elle a passé son enfance au milieu des terrils. Petite-fille de mineur, elle a, comme il se doit, vécut dans le charbon les plus beaux jeux de son enfance. D’ailleurs, sa maison s’ouvre sur la ligne des terrils qui ceinturent le Borinage, verdoyants au beau temps, gris-bleutés en hiver.
Mariée à Renild Thiébaut, architecte, elle a des enfants.
Elle a enseigné l’allemand à l’Ecole normale provinciale de Mons. La culture allemande l’attire beaucoup. Il lui arrive de partir avec une valise et une machine à écrire au pays de Goethe, pour, dans la solitude, poursuivre son oeuvre.

Bibliographie

Poésie

  • Les neiges racontées, Arcam, Paris, 1981.
  • Sourciers et sorcières, Le Portulan, 1982.
  • L’hiver se lève, Marie, Le Portulan, 1983.
  • Prescription au silence, chez l’auteur, 1985.
  • Cour de la Citadelle, Alliance française, Mons, 1987.
  • Lettres à la Fiancée, en collaboration avec Jean Dumortier, Jacques Bonivert, Gilly, 1988.
  • Arythmies, Alliance française, Mons, 1989. Prix Gauchez Philippot.
  • Afrique, inédit. Prix RTBF Mons 1990 : un auteur, une voix.
  • Mes icônes en leur musée d’État, Le Non-Dit, Bruxelles, 1992.

Romans

  • La vie, couleur saison, Luce Wilquin, 1990.
  • La part du feu, Luce Wilquin, 1991.
  • Camino, Luce Wilquin, 1993.
  • Quatre variations sur une fugue, Luce Wilquin, 1995.
  • … née Pélagie D., Luce Wilquin, 1996.
  • Femme entre quatre yeux, Luce Wilquin, 1999.
  • Belle-Montre, Luce Wilquin, 1999.
  • Textes pour la gisante, Luce Wilquin, 2003.
  • La petite fille aux Walalas, Luce Wilquin, 2005. (Luciole).
  • Tu signais Ernst K, Luce Wilquin, 2005. (Sméraldine).
  • Bastida, Luce Wilquin, 2007. (Sméraldine).
  • Oublier Emma, Luce Wilquin, 2009. Finaliste du Prix Rossel 2009.
  • L’amie slovène, Luce Wilquin, 2011.
  • La danse de l’abeille, Luce Wilquin, 2012.

Textes

Elle cordes tendues fileuses
elle
nuit galbée plaintive mourante
tu la passionnes
tu la musicalises
tu l’inventes aux soies de tes dimanches
tu la répètes à son odeur
à son instant fouetté de vent
la marée te rejette et t’appelle à nouveau
et tu l’échoues dans ses étoffes où elle fond
où elle farde ses baisers
et ses ongles
tout au bout de ton lit