BARONHEID Marc

Biographie

Marc Baronheid est né à Liège en 1944. Outre ses activités professionnelles, il est créateur, critique et animateur. Créateur, il écrit des poèmes. Critique, il signe à La Wallonie et à l’hebdomadaire L’Instant des articles «très écrits» et judicieux. Alain Bosquet a dit de lui qu’il était un des deux ou trois véritables critiques belges. Il est également chroniqueur à la radio. Animateur : il est conseiller littéraire des éditions La Louve et directeur des Cahiers du désert, revue d’arts et de lettres. Il a également été membre du comité de rédaction du Journal des Poètes. Marc Baronheid tient une chronique littéraire dans Le Vif/L’Express.

Bibliographie

  • L’oiseleur du grand silence, Attert, L’Ardoisière, 1978.
  • Le cheval de résine, Sainte-Geneviève-des-Bois, Maison rhodanienne de Poésie, 1979.
  • D’un pays, le même, Spa, La Louve, écrit «en tandem» avec Hubert Juin.
  • Te baptiser délire, Amay, Vérités, 1981.
  • Portrait du nomade blanc (autour de Kenneth White), Aix-en-Provence, Détours d’écritures, 1983.
  • Celle qui écoutait Mahler, Mortemart, Rougerie, 1986.
  • Les agonies du soir, Paris, Belfond, 1988. (Certains textes de ce recueil ont paru dans Estuaire (Québec), La lamparo (Ile-sur-Sorgue), Triangle (Harnoncourt), Marginales (Bruxelles), Obsidiane (Paris); de même, une première version de Chambre pour voyageurs, deuxième partie des Agonies du soir, figurait dans Sept poètes en quarantaine, Spa, La Louve, 1985).
  • Chants de la grive saoule, Pully (Suisse), P.-A. Pingoud, 1990 ; avec une illustration de Jean-Claude Schauenberg.
  • La nuit retombée, Galerie Simoncini, 2013.
À consulter :
  • Eugène Van Itterbeek, Les lieux «illusoires» de Marc Baronheid, in Pi, revue trimestrielle de poésie, n°3-4, 1988.
  • Alain Bosquet, Pour présenter Marc Baronheid, in Archives sonores de la Maison de la Poésie, Paris.

Textes

premier craquettement
échaudant les luettes
muettes
érodant l'angoisse salée de mars
insinuant un coin
sous l'ongle gelé de l'étang rouge
un lit d'unijambiste
n'a que trois pieds
assez pour que l'araignée borgne
y cloue son hamac

Extrait de L'oiseleur du grand silence