Marie-José Henrotin est née à Jumet, en Hainaut, le 10 février 1915 sous le signe du Verseau. Dès son plus jeune âge, elle ressent le besoin d’écrire : carnets intimes, journal, poèmes, récits (Ère et Robes du temps).
À l’Université Libre de Bruxelles, elle suit les cours de littérature du professeur Gustave Charlier.
En 1936, Paris Soir lançe le concours de la plus belle lettre d’amour que, jeune fille, elle emporte haut la main. Ce succès la met en confiance et l’introduit dans plusieurs revues littéraires où elle publie ses premiers poèmes. C’est dans ce milieu qu’elle rencontre Gustave Viseur, poète et essayiste. Ils se marient en 1937 et participent aux mouvements littéraires de l’immédiat avant-guerre. Citons, pour mémoire, quelques revues auxquelles ils collaborèrent activement : La Cité moderne, L’Horizon nouveau, La Renaissance d’Occident dont ils assurèrent le secrétariat de rédaction.
Leur route croisa, entre autres, celle de Marie Gévers, de France Adine, d’Auguste Marin, de Charles Plisnier, de Jean Tousseul, de Maurice Gauchez, de Constant Burniaux...
C’est dans cette effervescence que parurent, coup sur coup, ses deux premiers recueils : Gouttes de lumi
Puis survint la guerre et Marie-José Viseur se consacra entièrement à l’éducation de ses trois fils.
En 1969, la projection d’un court-métrage consacré à Maurice Carême réveilla en elle le processus poétique avec lequel elle renoua définitivement. Dès lors, les recueils se succèdent tandis que se renforcent ses collaborations à de nombreuses revues littéraires.
En 1973, les éditions Millas-Martin, à Paris, publièrent son unique roman : La mort de Séverine.
Marie-José Viseur était membre de l’Association des Écrivains Belges et de l’Association Royale des Écrivains wallons.
Elle est décédée en 1999.