Textes
L'étrange voyageur aux yeux de citron frais
Avait gagné déjà le creux de la forêt.
Au loin passait la Faux, au loin passait la vie
Et les enfants perdus et les mauvaises filles.
L'air dur était marqué du sceau des tranches-coeurs.
La véloce oraison n'avait plus de saveur.
Les jeux des innocents qui trébuchaient en route
Trouaient la solitude et la déchiraient toute.
Ophar devenait maître et les châteaux détruits
Gisaient éparpillés au détours de la nuit.