Textes
Printemps 61
Frissons nocturnes sur la ville.
Remous du ciel, où tout espoir
Au haut des arbres se profile,
Navire en feu, sur l'azur noir.
Chaudes lueurs d'une espérance
Ouvrant des îles sans retour :
Iles, frissons des mers immenses,
Sourdes rumeurs qui se condensent
En de grands ciels cahargés d'amour.
extrait de "Hautes rivières"