Liège, 1920 - 2012
Historien et écrivain.
STIENNON Jacques
Œuvres disponibles
Biographie
Bibliographie
Aux éditions l'Arbre à paroles:
- Un soleil mauve, 1993-1994.
- Des arbres de vie, 1998.
- Un chant plus grave, 1999.
- Les herbes du temps, 1999.
- Miroirs de la terre, 2000.
- Jardins clos, 2000.
- Septuor pour le troisième millénaire, 2002.
- Couleurs du temps, 2004.
- Partout la vie, 2006.
- Questions de temps, 2007.
- Le cœur en images, 2007.
- Musique de chambre, 2007.
Chez l'auteur :
- Une autre enfance, 2008.
- La rive heureuse, 2008.
Prix scientifiques et littéraires
- Prix de l'Association des Amis de l'Université de Liège, 1951.
- Prix Achille-Fould de l'Institut de France, 1966 (avec Rita Lejeune).
- Prix du Conseil culturel de la Communauté française de Belgique, 1980 (avec Rita Lejeune).
- Grand Prix septennal de la Province de Liège, 1980 (avec Rita Lejeune).
- Prix Charlier-Anciaux, décerné par l'Académie royale de langue et de littérature françaises, pour l'ensemble de son œuvre d'érudition et de poésie, 1999.
Textes
Seins
Fièvre et lumière !
Volcans de noir oubli
Tes seins vibrent dans le feu
Couverts de poussière.
Ils ont franchi la barre incandescente
Les gouffres sulfureux, la forêt jaune
Des fumerolles âcres et mortelles,
La rouge cicatrice des sentiers perdus.
Je les poursuis au flanc de la montagne ardente
trébuchant sur les branches de la passion
Arrachées aux buissons de schiste
Devenus sources bouillonnantes.
Oui, ce sont des graals de clarté lisse
Que le cortège des errants de la montagne
Elève avec la lance et la couronne
Déjà prises dans la flamme des torches bitumeuses.
Chaud miroir, douce espérance !
Je me dépouille des insignes royaux
Mon corps est nu de tout désir humain.
Contre mon front tes seins diffusent
Une fraîcheur neigeuse de bel azur.
Fièvre et lumière !
Volcans de noir oubli
Tes seins vibrent dans le feu
Couverts de poussière.
Ils ont franchi la barre incandescente
Les gouffres sulfureux, la forêt jaune
Des fumerolles âcres et mortelles,
La rouge cicatrice des sentiers perdus.
Je les poursuis au flanc de la montagne ardente
trébuchant sur les branches de la passion
Arrachées aux buissons de schiste
Devenus sources bouillonnantes.
Oui, ce sont des graals de clarté lisse
Que le cortège des errants de la montagne
Elève avec la lance et la couronne
Déjà prises dans la flamme des torches bitumeuses.
Chaud miroir, douce espérance !
Je me dépouille des insignes royaux
Mon corps est nu de tout désir humain.
Contre mon front tes seins diffusent
Une fraîcheur neigeuse de bel azur.