“Pascale Lora Schyns renoue avec une poésie qui prend corps sous un fil narratif, explore les sentiments portés par chaque geste, avec pudeur, simplicité.” (Carl Norac in Audax, juin 1994).
“Il ne s’agit peut-être pas de lui”, c’est tout le parcours des élans, des déceptions, puis de la solitude” (Paul Van Melle in Inédit Nouveau).
“Avec ce premier recueil, Pascale Lora Schyns nous offre la part cachée d’elle-même. Tous ces instants de vie et ces rencontres fugitives qui donnent envie d’écrire, quand les mots guérissent de l’émotion ou permettent d’exprimer des passions se retrouvent dans Il ne s’agit peut-être pas de lui. Avec plus d’une trentaine de textes articulés autour de cinq thèmes, l’auteur nous renvoie à chacun de nous, au travers d’interrogations sur l’amour et le bonheur qui nous échappent le plus souvent. Un style teinté de mélancolie, où la mort n’est pas en reste et l’espoir, une ultime conquête.” (Cécile Vrayenne in La Meuse, 6 octobre 1998).
“Se maintenir en éveil. Connaître un grand amour qui comble les vallées et fait surgir des montagnes. D’où un besoin de fusion. Et le dire avec naturel et simplicité. Vivre son expérience avec tout son corps. Ne pas oublier que quand on aime vraiment on s’en prend à l’intégrité de l’autre. Ne pas rougir de le dire et même s’exalter à ce propos. Voilà tout ce qu’on trouve dans Para no dormir de Pascale Lora Schyns, un poète qui voyage aux quatre coins de l’univers pour exercer son métier.” (Emile Kesteman in Nos lettres, juin-juillet 2002).
« Ce recueil est en fait un long chant d’amour ininterrompu où l’auteur mêle doutes, sensualité, peurs. Entre ses craintes de l’abandon et son bonheur intense, elle questionne, supplie, implore et nous livre sans retenue aucune ce qu’elle a sur le coeur; à savoir, la force et la pureté d’un sentiment qui la brûle et donne un sens à sa vie. C’est un beau cri du coeur qui pousse là Pascale Lora Schyns, qui nous surprend ici avec un recueil que l’on pourrait aisément comparer à une sorte de journal intime (“A l’heure où tu fermes les yeux/mes paupières s’ouvrent en sursaut/Comme si toujours l’un de nous devait rester en éveil. » (Pierre Schroven in Remue-méninges n°28, été 2003, à propos de Para no dormir)
« Pascale Lora Schyns n’en n’est pas à ses débuts, mais Bernard Charlot des éditions Eole a eu du flair; du fond des Ardennes, il a saisi une libellule en pleine métamorphose. Ne croyez pas que je sous-estime les premiers stades de l’insecte. Il faut cependant admettre que ce recueil s’apparente continuellement au rêve et qu’il témoigne d’une expérience nouvelle qui a traversé notre poétesse liégeoise. Pascale Lora Schyns nous parle de l’oubli retrouvé. Sans cesse le lecteur pense à Marcel Proust et à sa recherche du temps perdu. Lui aussi nous a évoqué le temps retrouvé. Et le monde de Pascale Lora Schyns est aussi coloré que celui de son illustre prédécesseur, sans cette maladive insistance qui concerne les moindres perceptions et impressions! Le mal de vivre a traversé la poétesse et elle tend vers un “Demain” où le rituel innove et où l’on pourra déterrer les trésors du passé. » (Emile Kesteman in Nos Lettres, 2004, à propos de L’oubli retrouvé).
« Une des caractéristiques de Pascale Lora Schyns c’est qu’elle ne triche jamais et s’investit corps et âme dans chacun de ses mots. Dans ce recueil intitulé L’oubli retrouvé, l’heure est au désenchantement, aux souvenirs douloureux, à la difficulté d’être, d’aimer et … d’être aimé, aux illusions perdues, à la nostalgie de la pureté de l’enfance, à la fragilité du bonheur. Et puis, derrière cette impression de chaos, le miracle de l’amour fendant le quotidien sordide. Recueil poignant, déchirant même où se profile néanmoins la promesse d’un nouveau bonheur… d’aimer. » (Pierre Schroven in Remue- méninges, juin 2004).
« D’une belle et redoutable efficacité, la plume talentueuse de Pascale Lora Schyns crève, partout où elle le peut, l’opacité hideusement confortable du mensonge. … Sans doute, et en dépit du fait que la beauté puisse rester à outrance dans le noir, il est des heures accablantes où le voie de la condition humaine ne se sent plus que ferrée d’amertume, les coups venant lézarder, en barbare avalanche, jusqu’à ses pulsions de vie; voilà qui n’empêche pas que ses ailes puissent avoir, elles aussi, figure d’ange. » (Le Rejet, extrait de la préface écrite par Jean van der Hoeden).
« Pascale Lora Schyns vient de publier un recueil qui brille par son unité et sa concision. C’est une véritable « Apocalypse ». L’auteur, par son lexique, par le découpage de sa phrase, par son rythme semble vouloir affronter la difficulté de façon permanente et répétée. On dirait qu’elle se heurte à chaque reprise à des casse-vitesse qui ne laissent pas la colonne vertébrale en paix. L’auteur malaxe un monde blessé, amputé, étêté. Alors qu’une oasis pourrait l’accueillir, la poétesse n’a de cesse de poursuivre son œuvre de destruction, non pour détruire, mais pour dénoncer. Pascale Lora Schyns est volontaire. Elle prend tout dans son regard qui transforme et dans ses mains qui déstructurent et dénaturent. Pour ce faire, elle s’est forgé un lexique où souffle un vent exotique. Elle n’hésite pas à transgresser. Le sommeil onirique voisine avec le miracle sordide. Le lecteur est médusé devant ces convulsions sociales et individuelles désespérantes. C’est pire que dans un cimetière dévasté par des vandales. » (Emile Kesteman in Nos lettres, février 2006, à propos du recueil Le Rejet).