« Une grande sobriété de langage -« économie du verbe » … « pas un mot de trop » – nous a toujours frappé chez Robert Schaus. Sans doute sert-elle la puissance de l’image. »
Charles-Henri Sieffert.
« Ce temps que l’on perd, dont nous sommes les sabliers mobiles, ce temps qui nous aiguillonne de ratures en ruptures, ce temps qui use nos rêves jusqu’à l’indifférence, ce temps, Robert Schaus l’organise comme des séquences cinématographiques, le jalonne de textes courts qui ressemblent à des pierres d’encre. »
Gaëtan Lodomez
« La densité n’est pas créée, ni par l ‘éloquence, ni par le beau mot. »
Gaspard Hons
« En poésie, Robert Schaus est un sculpteur lent, patient, scrupuleux, très attentif à la forme,…attaché à la sobriété et à la véracité. »
Bruno Kartheuser
« La condensation linguistique des textes ne facilite certes pas sa compréhension, toutefois, le laconisme du style et l’économie calculée lors de l’utilisation des qualificatifs profitent à la qualité littéraire des textes. »
Prof. Wilhelm Richard Berger
« Il est impressionnant de constater comment la distance n’est pas créée par des moyens grammaticaux, mais par une ironie parfois tendre, parfois mordante, parfois sanglante, tout en laissant transparaître la grande affection, sans la moindre sentimentalité toutefois, que l’auteur porte à ce monde du souvenir. »
Prof. E. Pastor
« La complexité du dire de Robert Schaus n’est pas le langage en lui-même, ni la construction de la phrase ou le choix des mots, mais le positionnement du mot vis à vis de autre, l’ajustement, la confrontation entre les termes utilisés »
Michael Lipka
« La mise en relation des mots fait surgir des images, crée des champs magnétiques desquels naît un monde sensuel, tangible, intuitivement perceptible, qui se superpose à la signification des mots proprement dit, au point de les faire disparaître »
Alfred Strasser / Lille