Quand l’hiver grêlera ma chair rose et spectrale…
Que mes cris fouleront le ciel de blanc et d’or,
D’un havre où je verrai le sépulcre en mentor,
Je serai l’hydre aux gongs de l’ultime chorale ;
Plus que la densité rêche et fourbe ou morale,
Mourir cent ans n’a plus la saveur de la mort,
Je sens entre mes mains le Céleste du tort :
Quelque avé d’un sang pur qu’estampe l’âme australe.
Avez-vous bu la nuit de marbre et d’yeux antiques ?
Elle vêt mauve et bleu le ciel ceint de cantiques
Qu’arbore un ange amant de l’éden des Carmels.
L’œil clos et la larme ivre à l’ode où tout s’honore,
Je cime vers la fièvre, au feu des hydromels,
Une grêle qu’entame une ère alme et sonore…