Joseph Orban est né le 8 juillet 1957 à Jadotville (ex-Congo belge) et décédé à Liège le 5 juillet 2014. Ecrivain, poète, critique d’art, calligraphe. Et père de la petite Elise.
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Joseph Orban est né le 8 juillet 1957 à Jadotville (ex-Congo belge) et décédé à Liège le 5 juillet 2014. Ecrivain, poète, critique d’art, calligraphe. Et père de la petite Elise.
Ouvrages non publiés
Revues
Collaboration à diverses revues et anthologies : Mensuel 25, Amenophis, C 4, Le Fram, Anthologie 80, La Belgique malgré tout, etc.
Préfaces
Nombreuses préfaces pour des expositions d’artistes parmi lesquels Hubert Grooteclaes, Jean-Louis Vanesch, Daniel Fourneau, Philippe Gielen, Charles Nihoul, Francine Zeyen, Liliane Vertessen, Willy Van Sompel, Lambert Rocour, Georges Linotte, etc. Ces textes ont été publiés à Liège, Gand, Bruxelles, New-York, Guadalajara (Mexique), Arles, etc.
Calligraphie
Sous le pseudonyme de Lukas Kramer, plusieurs expositions de calligraphies depuis 1989 à Liège (Librairies Pax et Alphée), Bruxelles (Tropismes), Musées d’Art Moderne de Liège, Guadalajara, Athénée Royal de Malmédy, etc.
Colloques
A participé très rarement à des colloques littéraires. Quelques-uns toutefois à Bruxelles, Liège, Nantes, Lausanne…
Joseph Orban,
lauréat poésie 2006 de la Fondation Spes
La Fondation Spes, association mécénale fondée par les parents du poète belge François Muir, a décerné sa bourse de poésie 2006, d’une valeur de 7.500 euros, au poète Joseph Orban.
Elle entend ainsi attirer l’attention sur ce poète, aussi discret qu’exigeant, et lui permettre de mener à bien son projet, à savoir l’écriture d’un poème épique et un voyage en cargo d’Anvers à Matadi, sur les traces d’un père qu’il n’a guère connu, à la recherche peut-être d’une « improbable étoile ».
Joseph Orban est né le 8 juillet 1957 à Jadoville. Ecrivain, poète, critique d’art et calligraphe, il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont le dernier Désespérément, la ville paru en 1999 aux Editions Daily-Bul.
A son propos, René de Ceccatty écrit dans Le Monde des livres que Joseph Orban « appartient à cette race d’artistes exigeants, rétifs, économes qui n’écrivent que des livres nécessaires, n’en font qu’à leur tête, mais qui, somme toute, définissent une fonction essentielle de la littérature, échappant aux systèmes de consommation immédiate. Une littérature rêveuse, de libre circulation des rêves. »
L’aurore avait été superbe
C’était déjà la nuit
D’une journée sans vie.
Le matin, les neiges
Ont des odeurs de nouveau-né
Elles ont aussi
Quand vient le soir
Celle de la peau de l’homme
Qui
Vient tout juste de mourir.
(Joseph Orban, extrait de L’invasion de l’invisible, inédit)