MÉNARD Emmanuelle

Biographie

Métissée de sang français et belge, Emmanuelle Ménard s’est très tôt intéressée à l’art sous toutes ses formes : poésie, récit, essai, théâtre, peinture. Durant ses études de Lettres Modernes, elle s’est particulièrement penchée sur les philosophes et moralistes du XVII et XVIII siècle.

Les rencontres, le monde qui s’agrandit à la mesure du regard amoureux que l’on porte sur ce dernier, tout ceci, pour elle, est nourriture et lui font sentir que « Si les mots sont un chemin, le chemin est aussi semé de mots ; des mots qui ouvrent toujours plus ! ». Des mots pour tenter de « Suivre l’homme en marche, celui rêvé par le génial Giacometti… Mettre ses yeux dans les yeux de la ville, du monde, de la vie. ».

Elle vit en Belgique depuis quinze ans où elle a notamment enseigné le Français et le FLE puis animé des ateliers d’art thérapie auprès de personnes âgées.  En qualité de peintre, entre 2004 et 2011, elle a aussi eu l’occasion de participer à des parcours artistiques et expositions collectives dans différentes communes de Bruxelles (gouache, acrylique, huile).

Bibliographie

Prose

  • Deux jours comme l’hiver   Roman, l’Harmattan, 2012, sollicité par Erik Orsenna pour être présenté au prix Orange.
  • Les dieux boiteux, Roman, Mon petit éditeur, 2014
  • Victoire ou la vie comme elle va ! Nouvelle, Lamiroy, 2018, opuscule 52
  • Impressions voyageuses, Carnet de voyages, Le Coudrier 2019
  • Les jours enchantés ou journal d’Egypte, récit, l’Harmattan 2022

Essai

  • De clair et d’obscur ou les chemins de l’âme  Editions Muse 2017

Poésie

  • Impressions New-yorkaises, avec illustrations de l’auteure, Le Coudrier, 2012
  • Éclats d’humeur, avec illustrations de l’auteure, Le Coudrier, 2015
  • Si vous croyez que l’amour a donné son dernier baiser, avec illustrations de l’auteure, Le Coudrier, 2019

Premier prix au concours de Poésie de l’AEB (Association des écrivains belges)

Théâtre

  • La tournée des chagrins, Alna éditeur, 2014
  • L’ascenseur, Editions l’Echappée belle 2020

Publications en revues

  • Publication de Nouvelles sur le site littéraire www. Refletsdutemps, 2012
  • Publication de Nouvelles et de poèmes dans la revue belge de Patrice Breno Traversées, 2012/2020
  • Publication de poèmes dans la revue belge Les Elytres du hanneton, 2011/2016
  • Publication de poèmes dans la revue française L’ours blanc, 2012/2021

Représentation de pièces

  • En 2015 : La tournée des chagrins dans une salle privée à Bruxelles
  • En 2016 : l’ascenseur au théâtre de la Clarencière à Bruxelles
  • En 2019 : En scène l’artiste ! Au centre culturel l’Entrela à Bruxelles

Autres publications 

Lettres du bout du monde ou lettre à ma fille
Ebook disponible sur Fnac.com, cultura.fr, Apple store, Google play, Amazon

On peut se procurer les livres chez les éditeurs, Amazone, ou à la Librairie belge
https://lalibrairiebelge.be/catalogue/auteur/emmanuelle-menard/
http://lecoudrier.weebly.com/impressions-voyageuses.html
http://lecoudrier.weebly.com/si-vous-croyez-que-lamour-a-do…

Formation artistique

Autodidacte, Emmanuelle Ménard a cependant suivi quelques cours de dessin et fusain à la Mairie de Paris (1998/2000) puis des cours de peinture et sculpture à l’académie d’Etterbeek (2015) et d’Ixelles, où ses professeurs l’ont encouragée à persévérer. Elle a travaillé avec l’acrylique et la gouache et aujourd’hui, elle travaille essentiellement avec l’huile, se laissant guider par les couleurs et affectionnant tout particulièrement les formes géométriques et les courbes ou formes rondes.

Expositions

  • Exposition collective à la commune d’Ixelles (2004)
  • Exposition collective à la commune d’Etterbeek (2005)
  • Exposition à l’Art Café Ixelles (2006)
  • Exposition collective à la journée des talents pour artistes amateurs à Etterbeek (Sept 2010)
  • Exposition au parcours artistique de Jette (mai 2011)

Textes

Extraits du recueil Impressions new-yorkaises (Le Coudrier 2012)   La marée verticale a pris d’assaut les anges pays d’hommes entassés pour faire des tours de guet qui surveillent les rues basses où l’on traîne son âme comme un joli pied-bot     Féerie nocturne des lumières rampent comme des insectes le long du ciel s’agrippent aux bulles d’air et de rêves à des paradis d’illusion ces filets tendres pour les mots qui aiment à se remplir de vide         Monstres divins au front glacé écailles ouvertes ou refermées ne méprisez pas trop ces hommes qui ont su si bien vous rêver     Langues de métal à force de boire dans les verres du ciel vous ne laissez plus que ces gouttes de larmes en cercles jaunis comme le plus vieux chagrin