Textes
LE SABLE SUR UNE MAIN
Il aurait mieux fallu supporter les oiseaux.
Notre ténacité à déchirer le vent
et à arrêter la pluie avant le sol
ne nous a pas profité.
Les oiseaux emportaient tout,
le long des maisons,
l'horizon était coupé par leur vol
et les nuages fuyaient devant leur âpreté.
Valait mieux fuir
que d'abandonner son regard sur le sable.