« Dimensions démentielles…»
Un monde aux dimensions démentielles du haut duquel,
J’en ai vu des tours de démons vouloir s’accaparer les beautés du ciel.
Loué soit l’éternel, plus de peur que de mal, face à l’infâme,
J’en retiens mes larmes et laisse couler mon encre, couleurs de fiel,
Retrace le désarroi d’un quotidien dont je porte les séquelles !
Sur l’échelle du temps, autant de Satan à venir que d’avenirs décadents,
Ce qui nous définit : des cas de barrages « dissidents »
Même si pour ce faire, on sera amené à se péter les dents
Sur leurs palmarès dépravants.
A la tâche toujours aussi détonant, à temps plein, en plein dedans,
Rien d’étonnant qu’on sache d’où vient le vent
Et c’est bien pour ça qu’on protège au mieux nos avants.
Rien de savant quand on s’avance mais on fera tout pour s’en sortir sevrant
Mais néanmoins dans le camp de ces fervents paroliers
Qui peuvent se vanter d’être restés fidèles à leurs engagements.
Ni pour l’après, ni pour les devants, pour rien au monde, on se vend
À moins qu’un jour levant, ça fasse sauver femmes et enfants
C’est comme çà et pas autrement !
Autrement dit, on n’est pas du style à jouer les dandys.
A coup sûr, quand le verbe, on le brandit,
On n’est pas prêt d’arriver à la cheville du célèbre Gandhi
Mais au moins, on le sait et tu sais ce qu’on en dit :
« Pour nous, c’est cela même qui fera qu’on en sortira tout aussi grandis. »
Tandis que le crime impuni continue d’opérer sous l’apparence
D’un tas d’hommes d’états sans le moindre états d’âmes
Pour un tas d’homicides…
Note ses tomes de génocides écrits de la main d’une tonne d’ânes qui décident…
L’espoir de paix décède, le sens des valeurs cède
Le pas aux conflits d’intérêts, les guerres internes éclatent.
Les grandes puissances mondiales s’éclatent, plus rien ne les épate…
Mate leurs armées de l’air qui s’envoient en l’air
Avec une stratégie aussi meurtrière que Ben Laden
Et sa bande de psychopathes !
Capte frèro, derrière le 11 septembre se cache bien plus qu’une date
D’une Amérique en deuil ou d’un G. Bush faisant péter les scores de l’audimat !
« En elle… »
Elle est l’épaule sur laquelle mes certitudes reposent.
Sa vie fait que je suis, ses yeux, des torrents d’amour qui m’arrosent.
En elle, je lis et n’en ressors que plus attendri,
Elle est le pourquoi de mon récit,
y’a pas que ces liens de sang qui nous lient,
elle est la plume par laquelle s’élèvent les accords de mes symphonies…
Aussi douce que la tendresse, elle me tend en tous temps sa main de déesse
Surtout quand ma détresse se fait promesse,
Et quand à son tour elle a mal
C’est sans rien dire qu’elle acquiesce et encaisse…
Au rythme des ses heures, elle demeure cette dame de cœur
qui joue toutes ses cartes et qu’importe qui seront les joueurs.
Entière, elle possède le courage de ces mères téméraires
qui gardent leurs blessures en des coffres de murmures.
En elle, la force d’aimer m’a fait digne héritier
du secret de ses armures de bonté…
Qu’il pleuve ou qu’il vente sous mes ciels étoilés,
elle est mon refuge, ma sécurité…
La seule personne qui sincèrement me soutienne
Et aussi loin que je me souvienne,
Elle a cet art de sacrifier ses joies pourvu
Que perdurent toutes celles de ceux qu’elle aime…
Elle est ma mère d’ici à tout jamais…
A travers elle, j’ai su me faire muraille,
Son arbre de vie a fait de moi le fruit de ses entrailles,
Où que j’aille, elle me hante de sa présence
Où que j’aille, elle m’éclaire de tous ses sens
Grâce à elle, 1000 fois, j’ai pu éviter la faille
Grâce à Dieu, elle me protège de toutes entailles…
Et à jamais jusqu’à l’infini, en fait, où que j’aille
Mon amour pour elle ne sera jamais de taille….
En elle :
des montagnes de silences,
Pour elle, j’escaladerai la haine et la violence
Sûr d’elle, elle n’a jamais rien à me prouver
Sans elle, je n’aurai qu’à me laisser aller
En elle, je vois ma vie s’écrire à l’encre de l’éternité…
C’est elle qui m’a mis au monde, en elle : pas l’once d’une absence…