Textes
d'ombre seule
le corps du sable
creuse nos corps
nageant
anémones d'encre
sur un papier huilé
zone ouverte
à la lumière
plus tard
au cri nouée
mémoire nue
où la mer
vient se perdre
de nuque fragile
sous le couperet à vif
des étangs
parc sans paupières
ou coeur
à chaque battement d'arbre
dont le feu muet
se noie comme
un rêve d'ortie blanche
comme la vie très étroite
dans les veines
du miroir.