sa LIENARD Véronique - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

LIENARD Véronique

Œuvres disponibles à la consultation

Biographie

Véronique Liénard est née le 10 juin 1966 à Mons.

Voici comment l’auteure se présente :

« Je découvre le pouvoir des mots il y a plus de vingt ans ; un deuxième monde où je peux me réfugier et décharger toutes mes émotions. Dans cet endroit, je suis secrète, empreinte de doutes et de questions. Il y fait souvent sombre et triste, mais dès que je pose ma plume, je redeviens la personne malicieuse et enjouée que la plupart des gens connaissent. À l’ écoute des autres, curieuse, sensible, ouverte, créative, imaginative, passionnée, toujours en quête de connaissance. Je passe par des études de dessin, mais mon métier est la photographie, j’ y ai découvert la possibilité de figer la vie qui court, des instants volés, des choses et des endroits pas toujours visibles pour celui qui n’ y fait pas attention ».

Bibliographie

  • Gouttes d’encre. Édtions Baudelaire. 58 p.
  • La ronde des mots. Éditions Baudelaire, 2010. 95 p.

Textes

Extrait de La ronde des mots:

 

Il est difficile de dommencer un livre sans argumentation,

Sans donner le pourquoi du comment de ses exhortations,

Les rires, les peines et ce monde de non-compréhenion,

Tout ceci n’est pas que de la science-fiction.

Je sais que vous me lisez avec passion,

Mais que vous ne comprenez pas toujours mes impulsions,

Vous me voyez sautiller sur la vie avec conviction,

Mais ma route est remplie de fausses illusions.

Alors, aujourd’hui encore je vous livre mes impressions,

Tous ces mots qui tournent et deviennent incantations,

Sous le courant de l’abnégation.

Et que m’importe la perfection,

Du moment qu’ils trouvent satisfaction,

Auprès de vos âmes comblées d’invocations.

Commentaires

Quatrième de couverture La ronde des mots.

Une ronde de mots se bouscule dans ma tête. Ce ne sont pas des braises ardentes, ni de l’eau reposante. Juste des mots qui éclatent au gré de la vie. J’entre dans leur ronde incessante et m’éprends d’eux, les étreins, les embrasse. Ils sont miens, je suis à eux et lorsque de ma main, je les transporte sur la page blanche. Ils se révèlent enfin, deviennent cohérents, ont un sens. Ils se posent pour butiner les lignes, s’éveillent aux yeux de tous, Attendent bien sagement d’être placés les uns à côté des autres, pour former ces phrases qui allument votre esprit. Ils espèrent de vos mains la caresse et de vos yeux qui glissent sur eux, La jouissance ultime de voir se refléter l’émotion, qu’ils ont bien voulu donner.