Textes
Dès l'aurore, dis-moi le,jour imaginé,
La longue joie ouverte à nos chemins fertiles
Enveloppant le temps devenu immobile,
Murmure le parfum que tu m'as préparé.
Applle-moi partout du nom de la clarté
Les sillons des labours ont mûri notre idylle,
Partage de mon sang le récit difficile,
Sur les coteaux d'amour règne l'or ignoré.
Nos mains ont retrouvé l'autel de la légende
Après avoir connu le silence du sort,
La moisson de l'oubli, l'infini de la lande.
Redis-moi les bouleaux enchâssés de bruyère:
Ta présence pétrit l'éclat de mon trésor,
Le pain chaud du baiser, berceau de la lumière.