Né à Ixelles, mais wallon de coeur, car enfant il fut transplanté au foyer francophone par excellence de sa grand-mère namuroise et de son grand-père parisien.
Tout jeune, il s’intéresse à l’art de la parole, atavisme sans doute, son père n’était-il pas comédien de renom?
Mais la musique devait l’influencer à tel point que ses premiers poèmes présentés à Maurice Carême, retinrent l’attention du poète et suscitèrent cette remarque : “travaillez sans cesse à vous améliorer, mais surtout ne changez rien à la musique du vers, elle est en vous”.
Il ne cessera de suivre ce conseil, aidé en cela par son épouse pianiste.
Il participera aux travaux des Jeunesses littéraires de Belgique dont il fut le vice-président.
Des études de chant peaufinèrent encore son lyrisme.
Bien des années ont passé, avec des prix nationaux et internationaux. Le dernier lui fut attribué par le CEPAL (centre européen pour la promotion des arts et des lettres), Prix Emile Verhaeren pour son recueil “Flamenco” paru aux éditions Mnémosyne à Bruxelles.