Caroline Lamarche naît en 1955 à Liège. Ses ancêtres sont fabricants de fer et de tabac.
Petite enfance dans le nord de l’Espagne. La suite, jusqu’au bac, en région parisienne.
Vacances à Beaufays (environs de Liège), au milieu d’une kyrielle de cousins.
La Faculté de Philologie romane la voit passer comme un zombie studieux. Insomnies redoutables.
Refus d’écrire. Un "journal de rêves", tenu secret.
Epouse un homme aventureux, qui l’emmène en Afrique.
Enseigne le français en anglais à des écoliers nigérians.
Retour en Belgique, travaille comme secrétaire bilingue (anglais, espagnol).
Naissance, en 81 et 83, de deux filles.
Se met à écrire au début des années 90. Fin des insomnies.
À partir de 1995, créations diverses : romans, nouvelles, poèmes, fictions radiophoniques. " On me demande souvent si mes histoires sont “ purement imaginaires ”. Plutôt que de m’empêtrer dans ces justifications bizarres que le public ne réclame qu’aux auteurs féminins, j’affirme qu’elles sont un “ résultat ”, à savoir : Tout ce qui arrive, commence à exister à la suite et comme effet de quelque chose, avec un caractère durable. (Le Petit Robert).
Je ne me prononcerai pas sur le caractère durable de mes créations. Mais qu’il y ait, dans le moindre de mes actes, une tyrannie du résultat, et que ce résultat soit l’écriture, c’est un fait évident. La vie et l’art entretiennent un rapport de pouvoir. Quant à savoir qui domine l’autre..."