KOENIG Théodore

Biographie

Stakhanoviste du contre-pet, du mot imaginaire et de l’invention verbale la plus échevelée, Théodore Koenig a publié un nombre excessif de textes qu’on peut rapprocher pêle-mêle de l’alphabet zutique cher à Arthur Rimbaud, de Tristan Tzara, de Raymond Queneau et de Jean Tardieu.  Lorsqu’il consent à se concentrer un peu, il est capable, sans être indigeste, de rédiger des aphorismes réjouissants, où triomphent l’absurde et la satire de notre monde étriqué.  Théodore Koenig est un anarchiste de haute tension.

Editions Traces, Bruxelles “La poésie francophone de Belgique (1903-1926)

Bibliographie

  • Quiétude de la terre, Liège, Éditions Anthologie, 1936.
  • Décante, Montréal, Ed. Erta, 1950.
  • Clef Neuves, Montréal, Ed. Erta, 1950.
  • Le poème mobile, Erta, Montréal, 1950. Avec Roland Giguère.
  • Acrocités Antiques, Lyon, Les Ecrivains réunis, 1954.
  • Le Jardin Zoologique Ecrit en Mer, Montréal, Ed. Erta, 1954.
  • La langue d’Eole, Verviers, Temps mêlés, 1955.
  • Les pains d’Asopies, Bruxelles, Georges Houyoux, 1955.
  • Secsa, Paris, Collège de Pataphisique, 1956.
  • Dix manières dans l’art de considérer la vache, Bruxelles, Bibliothèque Phantomas, 1959.
  • Feronie, Lyon, Les Ecrivains Reunis, 1960.
  • Mirabilia, Lyon, Les Écrivains réunis, 1960.
  • Journal d’un jour, Bruxelles, Acoustic Phantomas Museum, 1961.
  • Antinomies, Bruxelles, chez les auteurs, 1964.
  • Par les mains du réveil, Milan, Giorgio Upiglio, 1966.
  • Etats d’imagination ou La littérature en pan de chemises, Bruxelles, Bibiothèque Phantomas, 1966.
  • Fortuitemeng, La Louvière, Dailly-bul, 1968.
  • L’aphorismose, Braine-Le-Comte, Lettera amorose, 1973.
  • La loco-émotive, Bruxelles, Bibliothèque Phantomas, 1973.
  • Remblées, Paris, Le Cheval d’attaque, 1979.
  • La métamorose, Bruxelles, Phantomas 1980.
  • Gérance d’avril, Bruxelles, Phantomas 1980.

 

Textes

Valse Viennoise

Servez un café-grappa
à ce
Kafka grippé

Tango

Cher mi, cher chel
Cher ami
Cher ami Michel
O chère âme
as-tu remarqué
qu’un skieur endiablé
vient à lui seul
d’effectuer
un saut de
cent neuf mètres carrés