sa KOENIG Léon - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

KOENIG Léon

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Biographie

Fils du peintre Joseph Koenig, frère de Théodore, animateur de la revue surréaliste Phantomas (1908-1987), Léon Koenig  fut d’abord poète, animateur de revues artistiques et littéraires et bibliothécaire de l’Académie des Beaux-Arts jusqu’en 1945. Auteur d’un livre sur la peinture au pays de Liège, qui fut rédigé avant la guerre mais publié en 1951, il fut président de la section liégeoise de la commission des Beaux-Arts de l’APIAW et secrétaire de celle-ci  de 1945 à 1958. De 1945 à 1955, il rédigea seul la critique d’art du Monde du travail. Défenseur de la peinture moderne à laquelle il essaya d’initier ses lecteurs, non sans un certain didactisme, il fut conservateur adjoint des Musées des Beaux-Arts et de l’Art wallon de Liège de 1952 à 1958 et succéda à Jules Bosmans comme conservateur de 1958 à 1973.  

Bibliographie

  • Marée haute. Avec Lucien Jublou.  Liège : Au Capharnaüm, 1931.
  • L'Herbier. Poèmes. Avec un portrait de l'auteur par Joseph Koenig.  Liége : Éd.  Anthologie, 1933.  
  • Quiétude de la terre. Préface de Georges Linze.  Liége : Editions Anthologie, 1936. 
  • A propos d'Emmanuel Meuris. Dison : A l'Enseigne du Plomb qui fond, 1949.
  • Histoire de la peinture au pays de Liège.  Liège : Commission des beaux-arts de l'Association pour le progrès intellectuel et artistique de la Wallonie, 1951. 
  • Un grand naïf : récits anthumes. Ombret : Identités Wallonie-Bruxelles, 1989. (L'Arbre à Paroles). 

Textes

Extraits de Quiétude de la terre. Liège : Ed. Anthologie, 1936.

 

Nous nous accrochons parfois singulièrement à une idée, sans savoir que le reste du monde s’inscrit en contradiction.

Là est peut-être la liberté.

 

J’ai retrouvé la quiétude dans le vol d’une abeille.

 

La vertu justifie le crime et le héros, l’assassin.

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Tout est miracle, tout est pureté.

Miracle du travail.

J’ai vu éclore des villes.

J’ai vu éventrer des terres.

J’ai vu le poids de l’heure échapper des mains habiles de l’artisan.

J’ai vu le mépris de la mort, l’oubli des désirs et de l’orgueil, j’ai vu naître l’ordonnance.

Lavé de ses souillures, l’homme part à, sa quotidienne aventure.

C’est l’enfant qui crée, à nouveau, en lui.

C’est la conquête du vide.