Poète discret qui, malgré deux publications chez G.L.M. à l'époque où André Breton, Paul Eluard, Tristan Tzara y faisaient la pluie et le beau temps, n'a jamais réussi à sortir de la pénombre, Léon Kochnitzky peut aujourd'hui se relire avec conviction. Il a suivi un bien étrange itinéraire: lisme, sans abandonner la spiritualité, de sorte qu'il est, en marge de ce mouvement, le seul à pouvoir conjuguer croyance et imagerie subconsciente. Ses meilleurs poèmes ont quelque chose d'insaisissable et à la fois de très attachant.
Editions Traces Bruxelles 1987 "La poésie francophone de Belgique"