Une discrète maison bruxelloise, hébergée par la librairie La Proue (16 Galerie Bortier, 1000 Bruxelles) avait déjà attiré l’attention des bibliomanes avec Les Boues, du poète J. Noiret, sans oublier ce texte introuvable de la très prometteuse Lou Arauxo. Voilà que le Petit Humain publie une méditation de Marc Klugkist, ci-devant poète du Collège Saint-Michel passé à l’ULB où il a étudié la philosophe avec une prédilection pour Spinoza … et Huysmans. Homme de théâtre, il s’interroge aujourd’hui sur les fins dernières en refusant à la fois « la noble posture de l’homme résigné » et les angoisses d’un athéisme triste. Lui, le mécréant « joyeux » (il insiste : joyeux), nous propose une typologie d’adversaires tels qu’il les rêve : le ptérodactyle édenté, le vautour idéaliste et même le frigide cosmique, tous mêmement esclaves et tyrans d’eux-mêmes comme des autres. Une dissertation, que dis-je, un exercice, rédigé dans la plus pure tradition.
Christopher Gérard, publié dans la Revue générale, mai 2008, disponible en ligne : <http://archaion.hautetfort.com/archive/2008/06/02/marc-klugkist.html>
D'origine hollando-belge, Marc Klugkist est né à Bruxelles, le 15 juillet 1959. Il se consacre à l'écriture, la musique, la peinture... et anime, depuis 1975, plusieurs groupes d'action et de recherche artistiques.
Biographie issue de la quatrième de couverture de Transparences : poèmes, 1980.