Né à Arlon le 24 février 1923. Journaliste (La Métropole, La Cité, Pourquoi). Nombreux reportages. Poète, Auteur de monographies et de récits.
sa
Né à Arlon le 24 février 1923. Journaliste (La Métropole, La Cité, Pourquoi). Nombreux reportages. Poète, Auteur de monographies et de récits.
Cherchons pour tout un jour notre patrie
Cherchons pour tout un jour notre patrie en ce lieu, le pain est coupé sur la
table, la vie est bonne,
Rapprochons-nous pendant que l’heure ardente accomplit au dehors son
oeuvre,
Faisons notre moisson de pain, de lait, de sel, avec nos simples mains et
nos corps fatigués.
Ne sens-tu pas mûrir ton plus vivant visage? Tu l’as porté en toi pendant
les heure pauvres, la bouche s’est durcie de désir; A présent sous nos
yeux y apparaît ta vie.
Humble, venue de l’ombre et sans peur elle a vu dans cette chambre l’in-
ocence
Se poser comme la lumière sur un front.
Frédéric Kiesel promène ses poèmes dans le confort de la nature amicale et dans celui des tâches quotidiennes, un peu comme chez les petits maîtres hollandais du XVIIe siècle. Cet acquiescement a ses murmures et, à la longue, ses certitudes bienfaisantes. Les paysages de l’âme ont, dans ce textes propres et nets, l’harmonie des paysages sans tempête, même si le frisson de l’inquiétude semble parfois tout proche. Il y avait, jadis, dans les poèmes d’Odilon-Jean Périer et d’Auguste Marin, le même genre de paix.
Editions Traces, Bruxelles “La poésie francophone de Belgique (1903-1926)