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Livres publiés :
« L’amour maternel ou la racine du cœur », 1967
"La rivière du silence », réflexions sur la mort et la Vie, 1978, 8è éd.1990
« La pensée buissonnière », Prix Marguerite Van de Wiele, Fondation Charles Plisnier, 1981
« Les greniers d’abondance », 1986
« L’estuaire », nouvelles réflexions sur la mort et la Vie, 1992
« Le pinceau d’Ymès », 1997
Ouvrages en collaboration :
« Dieu et la maison », 1966,
« Le roman pays de Brabant », 1972
« Waterloo en Brabant wallon » vu par les peintres naïfs, 1986
« Le loup de Gubbio - Aimer mes ennemis ? », 1991
Collaboration régulière à différents périodiques dont notamment :
« Le Ligueur », rubrique « Amicalement Vôtre » de 1973 à 1985
« Feuilles Familiales »
« En marche ».
Ils ont dit de Françoise …
« La rivière est une vallée et c’est surtout une sensation haletante au fond du cœur d’un écrivain.
En fait, je ne découvre pas le portrait d’une rivière, mais plutôt le labyrinthe intérieur d’une femme d’élite qui transposait en mots caressants toutes les sensations menues d’un état d’âme inspiré par un cataclysme de verdure.
Françoise Humblet, au jour le jour, aube après aube, a pu contrôler toutes les minimes diversités qui montent de la vallée jusqu’à elle, et surtout en elle-même »
Robert GOFFIN, Académicien
Préface de « la Pensée Buissonnière »
« Comme un filet d’eau de source traverse un sous-bois sans autre bruit que son léger clapotis, Françoise a traversé le monde avec simplicité et discrétion. Discrétion à nos côtés comme aux côtés de bien d’autres personnes, par sa capacité d’écoute à la fois délicate et ferme. Une femme au cœur toujours bruissant de générosité ».
Jean PIROTTE
Fondation Jean-François et Pierre-Marie Humblet
« Ecrire est sa façon poétique de dénombrer et polir ses richesses.
Elle est une Colette spiritualisée – attentive au moindre signe,
tendue vers l’instant et vers l’éternité ».
Propos recueillis par R.FINET
sur « la Pensée Buissonnière »
« La nature lui est proche et fait partie d’elle.
A ses côtés, de nouveaux sentiers s’ouvrent à nous.
Ce sont des chemins de crête »
Michèle CEDRIC, Journaliste
« Chat, jardin, rivière … seuls admis dans la bulle-refuge
où Françoise Humblet s’emplit l’âme de merveilles avant de les semer à tous vents »
Marie-Louise BERNARD-VERANT
La Libre Belgique
« Je ne suis pas guérie de mon enfance ».
Encore faut-il comprendre ce qu’elle entend par là : une attention extraordinaire, toujours fraîche et qui se garde à travers les années et les aléas de l’existence.
Elle aime les mots comme on aime des parfums, des plaisirs ou des bonheurs.
Comment connaître son secret ?
La jeunesse dans la maturité, c’est à la fois superbe, secret et ouvert.
Georges SION, Académicien
Présentation des « Greniers d’Abondance »
« Tu naîs aujourd’hui de la riche gestation de ton passé, de la conjonction et de la convergence de multiples amours. Merci Françoise d’être une femme-poète.
Sous l’apparence, tu découvres l’essence ; sous la matière, l’esprit ; sous le visible, l’invisible ; sous le temporel, l’éternel ; sous l’inerte, la vie. Ainsi pour toi, pour nous par toi, tout devient sacrement, signe visible du sacré.
Ton imagination n’est pas un rêve flou : elle habille de beauté ce qui ne pourrait apparaître que banal ».
Père MARIE-JEAN
« Place donc à l’essentiel rencontré dans le silence et la solitude. Ajoutons pour Françoise Humblet la joie de la marche : Moi, je sais que la terre m’est bonne, et par la marche, je lui demanderai son aide. La marche me met en état de grâce.
Françoise croit avec raison, au pouvoir de la mémoire, cet anneau du temps mis à notre doigt. Elle croit à la mémoire qui, écrit-elle, permet à l’absence de se muer en présence..
Marie-Ange BERNARD - Revue Charles Plisnier, « de la Source à l’Estuaire »
« Il y a, chez Françoise, ce balancement entre deux pôles opposés qu’elle vit et exprime
si harmonieusement et qui, même parfois à son insu, ponctue toutes ses démarches.
Femme vibrante d’émotion et de sensibilité qui recherche, connaît et apprécie le silence
et la solitude, mais à tous moments ouverte et disponible grâce à une écoute sans préjugé.
Le paysage lui rentre autant par les pieds que par les yeux, et un peu magicienne,
elle serait capable de faire surgir autour de nous des senteurs de feuillage, des parfums,
autant qu’elle suscite en nous des émotions enfouies, des émerveillements perdus,
avec des mots et des images qu’on aurait voulu inventer ».
Denise EGLEME – Présentation au Groupe Richelieu
« Tous ceux qui envient Françoise pour sa communion profonde avec un paysage, pour son style liquide et parfumé de brume, n’ont-ils pas à s’incliner plutôt devant l’audace d’une femme qui, à la veille de l’an deux mille, se lève dès potron-minet, enfile ses grandes bottes et sa pèlerine tous terrains pour humer l’odeur de l’eau, devancer les vanneaux, s’immobiliser face au héron-pêcheur, contourner l’étang ami, marcher vers l’Est à travers tout pour y cueillir une lueur d’aurore, et puis, rentrer, riche d’une prodigieuse litanie de minutes dont nul n’a voulu et qui, sans elle, à peines écloses, se seraient fanées, trésor perdu à tout jamais ? «
MARIE