Extrait de : REFLETS WALLONIE-BRUXELLES, n° 4 mars-avril Organe officiel de l’Association Royale des Ecrivains de Wallonie, revue publiée avec le soutien du Fonds national de la Littérature. Page 11 : Janice Guérande, Immanences de lumières, Artésis éditions Entrer en poésie après une vie active est peut-être la meilleure façon de trouver son second souffle, celui de l’esprit et du cœur, ce souffle profond qui nous inspire un nouvel élan, une énergie insoupçonnée et nous propulse de l’autre côté du miroir : Sortir du silence de son âme et de son cœur, révéler et partager les émotions si longtemps tues. Ce n’est pas un engagement sans péril. S’il nous permet de « vivre » enfin plus à l’aise, plus lucidement toutes les étapes de l’existence, sans être contraint de s’exposer chaque jour aux embûches de l’action, il n’en subit pas moins les pointes lancinantes de la nostalgie, de la solitude, de l’angoisse devant l’inconnu qui se précise en se rapprochant. Il n’empêche ! L’inspiration de la poétesse nouvelle venue dans le monde des Lettres ne s’attarde pas aux affres du retour sur soi et se plonge même avec délice dans les vraies richesses du hic et nunc : la liberté, l’amour, la passion, le plaisir de chaque instant à savourer sans parcimonie, le besoin de se connaître, de se tailler comme une pierre dans l’eau de la rivière, le rêve, la chanson et bien sûr, l’écriture, la Parole qui permet de goûter à l’inespéré, c’est-à-dire la réconciliation avec le monde, ses versants bleus et heureux et ses ombres, ses orages, ses désordres, ses redoutables blessures. Le recueil s’achève, après un très beau poème sur le mystère de la première femme, sur de subtils commentaires accrochés à des pensées diverses (Nietzsche, Lao Tseu, Einstein, Renan …) qui nous donnent à réfléchir à notre tour sur le vrai sens à donner à tous les sens éparpillés et insaisissables que nous croisons trop brièvement dans une vie. C’est Chavée, je crois, qui disait que trop de poètes préfèrent la bouteille à encre à la bouteille à la mer. Cette bouteille-ci, à coup sûr, est bien lancée vers le large …
Michel Ducobu
Sur Radio Antipodes (Louvain la Neuve) :
“La poésie serait-elle passée de mode? Janice Guérande nous offre un démenti. Elle écrit le temps qui passe: le passé, le présent, l’avenir. Ses poèmes jaillissent de ses entrailles. Ils sont cris d’espérance, d’émotion, de certitude dans la vie. La femme y est présente avec ses rêves, ses fantasmes, son quotidien. Janice est enthousiaste, frôlant parfois le lyrisme mais toujours spontanée. Elle partage toute son authenticité avec le lecteur. Son recueil est un hymne à la vie, né de souffrances, de questionnements et de regards.”
Dans le Vers l’Avenir du 14 février 2006 :
“…poète, experte en la matière, a soumis le manuscrit de sa petite-fille Morgane Simon à Artésis, et il est maintenant édité.”
Lettre d’une lectrice :
A Janice,
Ton aube te va si bien…
En une soirée
Je me suis délectée
Avec envie
En enfilade, je repasse ta vie
D’hier à aujourd’hui
Femmes, j’ai tout oublié de nos pluies
Et que le bonheur
D’enfin la certitude que cette heure
Tienne, rien que tienne est la meilleure
Te remercie
D’exister, présente, et revenir
Encore donner l’envie
Simplement à nous les Femmes de croire en notre avenir
Ma chère Janice…
Que de plaisir tu donnes,
Que de Paix tu apportes,
Que de pensées positives
Merci, tout plein merci, encore merci et qu’un seul souffle nous guide :
l’Amour, le seul, celui que les Femmes donnent :
la vie, tout simplement; qu’elle soit de cher, d’esprit, bien remplie de plaisir
Je te serre dans me bras et sur mon coeur
Ton recueil
Sans recueil
Jusqu’à cercueil
Me conduira
M’éclairera
M’apportera
Fascination, émotion
Et jamais ne me quittera
Par dévotion, émotion, circonvolution.
Sache toute mon admiration : j’ai dit mille fois que j’allais ‘faire un bouquin’. Toi, tu t’es tue et ton “premier petit” est là, entre nos mains et dans notre coeur déjà.
Alors continue à nous rendre tous fous d’espoir, doux et apaisés, simplement heureux de nous délecter et reprends ta plume. J’ai tant aimé!
Très affectueusement,
Marie-France.