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AMOUR CET INCONNU
Ton élan juvénile à me soulever haut
Vers le ciel come une offrande ou une prière
Retombée profondeur l'instant du seul feu
Nos regards! Eternel amour ce grain de fièvre.
Si prompt à s'éteindre en nos coeurs présomptueux?
Nous avions rompu le pain, bu le vin nocturne
En des lieux de velours sous nos pas amoureux
Réveillant des soleils aux pierres taciturnes.
Quel tourment a pâli de l'astre bleu ardeur?
Etalé un désert, des visages inaudibles?
Tandis qu'en nos bras une tempête de fleurs
Eblouissantes, en leur vérité pure et sensible
Sous la rosée de neige, évident leur parfum
Soyeux stigmatisant nos mièvres rêveries
Nous courons affublés d'évangiles défunts
Délaissant la durée aux froides pierreries.