Ventriguge (1977) : Un des beaux ensembles qu’il m’ait été donné de lire ces dernières années; tout y est: maturité, beauté, gravité (Raymond POUILLIART).
Poésie spontanée, instinctive, parsemée de lumineuses associations d’images et d’idées
(Eugène DEBONGNIE). Un élan, un mouvement ininterrompu qui fait penser à un cheval captif puis débridé dont crinière, naseaux et sabots cherchent à danser une liberté sauvage, originale
(André SCHMITZ). Recueil difficilement classable: impossible jamais de totaliser sa lecture. On croit avoir affaire à une grande transmutation de souvenirs et de rêveries personnels, et voilà qu’on se retrouve engagé dans un spectacle cosmique
(Daniel LAROCHE). Elles (1981) : C’est à la fois subtil et prenant. Une approche “autre” d’un tableau
(Roger Foulon). Un ouvrage raffiné qui séduit l’oeil comme le coeur
(Emile KESTEMAN). Laisse en ciel (1982) : L’écriture délicate de Laisse en ciel touche le revers des mots, créent des sensations furtives à partir de jeux de mots, d’explorations passionnées des ressources de la langue
(Guy DELHASSE). Cris de corps mourants (1984) : J’aime cette simplicité, cette nudité de la langue extrêmement allusive et ductile
(Fernand VERHESEN). Air raréfié des hautes altitudes, enchantements elliptiques
(Jean-Marie KLINKENBERG). Affréter son regard (1988) : Vers d’une sobriété et d’une plénitude totales
(Raymond QUINOT). Jean-Luc Godard travaille le poème, comme il travaillerait le cuir: des incisions précises, un stylet de douceur courant entre le rêve et la réalité, de longues caresses comme des coups de langues.
L’âme ces noces (1991) : Etonnante cette approche de l’oeuvre chez Jean-Luc Godard, un auteur qui a la manière pour faire vivre ce personnage tout à la fois proche et mythique, la femme, dont il connaît les ressorts et les mécanismes. Ses découvertes, il nous les fait partager avec une intense émotion
(Roger MONAMI).