Né à Roubaix le 5 février 1925. Fondateur d’Unimuse (maison d’édition) à Tournai. Romancier, Poète. Décédé le 21 novembre 1984.
sa
Né à Roubaix le 5 février 1925. Fondateur d’Unimuse (maison d’édition) à Tournai. Romancier, Poète. Décédé le 21 novembre 1984.
La vie la mort
La vie
Qui te divise
En âme et chair,
Te multiplie
En chair et mots
Jusqu’à la somme
Qui fait la mort,
La mort
Où tout devient
Invisible.
De son vivant, Robert-Lucien Geeraert n’a guère suscité, d’intérêt: on s’est contenté, malgré une douzaine de volumes de vers, de le considérer comme un poète provincial, voire même local. Son refus du réel et son âpreté à ne pas accepter la condition humaine tombée dans la paresse et la routine, se traduisent pourtant en textes drus, s’évères, denses et d’une rare efficacité. Se sachant condamné par la maladie, il a su dire avec hauteur et gravité son mal de vivre,dans Je reviens à la pierre. Il n’est rien de plus émouvant et de plus digne que son livre posthume, Le wagon en souffrance: une austérité tragique.
Editions Traces, Bruxelles “La poésie francophone de Belgique (1903-1926)