Ecrivain belge né en 1893 et décédé en 1978.
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Ecrivain belge né en 1893 et décédé en 1978.
Chants et larmes. Bruxelles : A. Dewit, 1922.
Au jardin de mes rêveries. Poèmes. Bruxelles : J. Félix, 1922.
Dans les plis de nos drapeaux. Poèmes. Bruxelles : J.-B. Félix, 1924.
A l'ombre des clochers de chez nous. Poèmes. Marcinelle ; Charleroi : impr. Jean Dupuis, 1929. Ouvrage tiré à 217 exemplaires numérotés à la main de 1 à 217.
Au pays de Georges Virrès. Charleroi : impr. Gobbe, 1930.
Marchin ; ses sites, son folklore et son histoire. Causerie faite le 12 février 1930, dans la salle des mariages de l'Hôtel de la ville de Huy, sous les auspices du Cercle d'archéologie et d'histoire " Le Vieux Huy ". Huy : Impr. Charpentier et Foncoux, 1930.
Paysages hesbignons. Huy : Charpentier & Foncoux, 1932.
Les Horizons ensoleillés. Poèmes. Paris ; Courtrai ; Bruxelles : J. Vermaut, 1933. 25 ex. sur Hollande, num. et signés par l'auteur ; 500 ex. ordinaires.
Solières, terre monastique. Huy : Charpentier et Foncoux, 1935.
Un belge au Mexique : l'abbé Herman Coenegrachts, prêtre du diocèse de Liége, aumônier de la Légion belge au Mexique. Huy : Charpentier et Foncoux, 1935.
Au roi Albert et à la reine Astrid : des fleurs sur leurs tombeaux. Poèmes réunis par Paul Erève ; Honoré d'une préface du lieutenant général Biebuyck, aide de camp du roi ; Bois de Claude Misonne et Henri Poos. Charleroi ; Paris : Dupuis, 1937.
Echos... echos... : poèmes. Paris-Courtrai-Bruxelles : Vermaut, 1937.
A l'école buissonnière. Croquis paysans et simples histoires. Liége : Desoer, 1939.
La lyre aux saules. Poèmes de captivité. Huy : Edition " Mosa ", 1953.
Echanges ou messages. Poèmes. Nivelles : Impr. Havaux, 1955.
Marchin, mon beau village. Marchin : Libr. Baillet, 1955.
Vers les cîmes. Clotilde, première de nos grandes reines. Alfred, grand roi et écrivain. Namur : Les Editions mosanes, impr. Servais, 1962.
Au pays des Deux Honnelles. Mons : Fédération du tourisme de la province de Hainaut, 1967.
Circonstances en poésie. Watermael-Boitsfort : Michel Grognard, 1972.
En attendant l’hiver
À l’heure calme et froide où la lune se lève,
La brume vient accrocher, aux coteaux boisés,
Ou tendre, au fond du val , les lambeaux divisés
De ses voiles tenus et flottants comme un rêve.
Des vergers pleins de nuit ou des toits dont, briève,
S’étire une fumée aux jeux solennisés,
Monte une quiétude à nos cœurs apaisés ;
Douceur que le silence, autour de nous, achève.
Restons. Attardons-nous à chercher les secrets
Du mystère endormi dans les creux des bosquets
Où frémit, seule, encore une feuille dorée.
Nous verrons frissonner et, dans l’ombre, s’offrir,
Sous la brise en passant qui la laisse apeurée,
Une dernière rose essayant de mourir.
Le 22 novembre 1936.
Extrait d’Echanges ou Messages, p. 7
La Mission du Poète
Apaiser la colère, abaisser l’orgueilleux
Devant ceux qui sont doux : quel héros pacifique,
Quel homme, quel rapsode à l’esprit sourcilleux
N’a perçu, dans son cœur, cet appel nostalgique ?
Hélas ! C’est follement qu’il promène en tous lieux
Son grand rêve de paix ! C’est en vain qu’il s’applique
A lancer son message ou son chant merveilleux :
Nul écho ne s’éveille à sa voix magnifique.
Mais il sait qu’il répand une félicité
Et son bonheur immense, il le goûte, lui-même,
En répétant son geste ardent de charité.
Les méchants vainement, dans le bon grain qu’il sème
Viendront mêler l’ivraie, ils seront confondus
Dans les temps à venir sagement attendus.
Marchin, le 1er septembre 1938.
Extrait d’Echanges ou Messages, p. 61