DULIEU Paul G.

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Biographie

Paul G. Dulieu, est né dans un faubourg de Namur la veille du Débarquement de Normandie. Cadet d’une famille de quatre garçons, il manifeste très tôt un penchant pour la poésie et agrémente sa scolarité de vagabondages sur les rives de la Haute Meuse. Diplômé en sociologie et linguistique, il travaille à l’Université catholique de Louvain, à l’Institut des Arts de Diffusion et au Fonds des Nations Unies pour la Population, avant d’exercer une activité de journaliste. Paul Dulieu a noué des relations intimes avec le Brésil où il a fait de nombreux séjours. Il écrit des chansons, des pièces de théâtre et des nouvelles. Ces dernières sont éditées dans des revues belges et brésiliennes. Sa nouvelle Aparecida Ventre libre, qui retrace les premiers pas de l’émancipation des esclaves noirs travaillant dans les moulins à sucre du Brésil, a reçu le Grand Prix de la Libre Belgique en 1999 (La Fureur de lire).

Bibliographie

 

  • Coins et jardins secrets de Namur, Éditions du Perron, 1999.
  • Être belge, cinq minutes suivi de Mission Xingu, Éditions Microbe, 2002.
  • Vélocipède, Éditions Microbe, 2008.
  • Lettre de Copacabana, Éd. Biliki, 2010.

A édité dans sa collection Aux Dépens de l’Auteur :

  • Cent et un mots d’Auguste (le langage du père ardennais) ;
  • Manifeste de l’Hélicon (fantaisie héliconnante) ;
  • Le souci de l’amour (textes & aphorismes) ;
  • La petite arche de Noé (bestiaire) ;
  • La pub, une leçon contradictoire (essai) ;
  • À la barbe du temps (poèmes).

Recueils de nouvelles :

  • Le divan détrempé ;
  • Le bonheur de Feuillien ;
  • La danse du serpent à plumes ;
  • Aparecida Ventre Libre ;
  • La crise de confusion ;
  • Trois figures de traverse.

 

Textes

Politesse In : Lettre de Copacabana

Le Brésil a le goût de la caresse. Il y a une grande proximité des corps. On se prend, on se touche, on s’embrasse. On a souvent envers autrui une courtoisie aimable, une politesse affectueuse.

Mots nouveaux In : Lettre de Copacabana

D’où viennent ces mots nouveaux qui désignent des êtres nouveaux issus de la migration et du croisement des peuples? Beur qui désigne le fils de l’immigré algérien né en France ; Sabra, la première génération des juifs nés en Israël, et Nisséi, le fils Japonais qui a vu le jour sur la terre du Brésil, le plus souvent dans l’État de São Paulo.

Commentaires

Pour en savoir plus sur l’auteur :

– Tréfois, Pierre. On ira tous, tous à Copacabana. In : Le carnet et les instants, n°162, juin-septembre 2010, p. 75.
– Brucher, Éric. Chronique littéraire de Radio Antipode. Louvain-la-Neuve, des 7 et 9 mars 2010.