A écrit également sous le nom de Yvette Lheureux.
Gembloutoise d’adoption, Yvette Lheureux-Douchie est née à Bruxelles. Elle poursuit des études de Laborantine à l’Université du Travail Paul Pasture à Charleroi.
Yvette se retrouve veuve à 35 ans avec trois fils dont l’aîné sera victime d’un accident de la route en 2003. Elle en garde une blessure inguérissable, heureusement trois petits-enfants viennent adoucir et illuminer sa vie.
À 22 ans et pour 38 ans, Yvette Lheureux rejoint la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux. A 42 ans avec le courage et la volonté qui font partie intégrante de sa personnalité, elle reprend des études de bibliothécaire.
Une nouvelle étape dans son existence verra le couronnement d’un nouvel amour par son remariage avec le bibliothécaire Jean Lheureux.
Yvette a fait partie du groupe des poètes de la très aimée Andrée Sodenkamp (dont elle a aussi été l’élève à l’Athénée royal de Gembloux). Un groupe qui s’est reformé depuis un certain temps déjà. Les poèmes ont jailli des tiroirs et ceux qu’elle gardait enfouis en elle se sont répandus dans un recueil intitulé :
« Deux balles dans la tête » Voyage autour d’un fils. Elle s’en explique dans le bel article se Jacques Bourguignon dans Vers l’Avenir : « La première balle m’a
atteinte lorsque j’ai appris la mort cruelle de mon fils ; la deuxième, lorsque j’ai entendu que le conducteur de la voiture était libre… ». Des poèmes qui ont vu le jour afin d’exorciser sa douleur.
Dans la foulée, elle édite un recueil superbement illustré :
« Pardon aux fleurs éphémères ». Un troisième « collectif » honorera les créations de Sonia Préat ; « Dessins, illustrations, créations – Mots d’elles » Anne-Marie Derèse, Chistiane Istasse,Yvette Lheureux, Lucy Bréda-Torrekens .
Yvette Lheureux a également fréquenté « La Scribande » avec Paul Mahieu à la Marlagne.
Bénévole au sein d’une association de sécurité routière, elle crée sa propre association APEVA (Association de Parents d’Enfants Victimes d’Accident) où est versé le prix de vente des recueils.