Nothons que la tournure d'esprit et le style des Piqueray, si typiquement "bruxellois" en même temps qu'internationaux, en ont fasciné plus d'un, comme Philippe Dewolf (1952), qui leur dédie son "duvet de vin" d'un cru acrobatique.
Journaliste, comme Fano, Dewolf se trouve au premier rang du quotidien; son inquiétude et sa révolte, d'abord contraintes par une abstraction assez hermétisante (Salsa Maourena, 1975), usant ensuite de l'humour, en arrivent à l'expression directe.
Mais comment exprimer avec une justesse percutantes son horreur du nazisme, des dictatures ou des génocides? On comprend que la franchise de Dewolf s'interroge en "poèmes provisoires".
Bruxelles Poésie, L'arbre à Parloles 2000