Après des études scientifiques, il s'essaie à la littérature en tant que directeur d'une revue liégeoise "Mosane". Il s'installe à Paris en 1910 et rencontre Guillaume Apollinaire. Grâce à ce dernier, il fait la connaissance des peintres Picasso, Juan Gris, Sonia et Robert Delaunay et des poètes Valéry Larbaud et Max Jacob.
En décembre 1916, il collabore à la revue d'esthétique "SIC" ("Signal Images Couleurs") de Pierre Albert-Birot, puis en mars 1917 à celle de Pierre Reverdy "Nord-Sud".
Ce même mois, il reçoit une lettre d'Apollinaire dans laquelle ce dernier tentant de nommer le nouveau courant littéraire naissant propose le néologisme "surréalisme" : « Surréalisme n'existe pas encore dans les dictionnaires, et il sera plus commode à manier que surnaturalisme déjà employé par MM. les Philosophes. »[1]
Quand Guillaume Apollinaire en appelle au retour des valeurs classiques françaises, lors de sa conférence sur "L'Esprit nouveau" (26 novembre 1917), Paul Dermée reprend cette idée en expliquant que pour sa part, elle ne rejette pas les avant-gardes mais les inscrits dans la continuité de l'histoire.
Découvrant les écrits de Tristan Tzara, il prend le risque (en temps de guerre) de la diffusion de la revue "Dada" en provenance de Zurich. En échange, il reçoit le titre de "Proconsul Dada".
En 1927, il crée avec Michel Seuphor et Prampolini les « Documents internationaux de l?esprit nouveau »