sa DELCAMPE Géo - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

DELCAMPE Géo

Biographie

Né à Thumaide le 15 décembre 1886. Président-fondateur (1932) de l'Amitié florimontaine franco-belge et du Cercle artistique et littéraire péruwelzien (1946).  Cofondateur de l'Académie de l'Alsace (1951).  Membre perpétuel de la Fondation Victor Hugo en Sorbonne.

Bibliographie


Oeuvre poétique
  • Six chansons de l' Atre, avec une musique de l' auteur, Ed. Lyra, Bruxelles, 1930.
  • Vingt-quatre Chansons de Loa, avec musique de l' auteur, Ed. Lyra, 1930. 1er prix de l' Académie de la Manche.
  • Frissons et larmes, Ed. G. Colin, Perwelz, 1932.
  • La Route Chatoyante du Rêve, Ed. Etudes poétiques, Paris, 1933.
  • Mes Campagnes Enchantées et Tendresses, illustrations de Loa Del, Ed. de la revue des Indépendants, Paris, 1933. Ouvrage couronnés par la Soc. Nat. d' Encouragement au Bien de Paris.
  • L' Apothéosse du poète, Bibliothèque des Etudes Poétiques, Paris, 1936.
  • Le clavier des songes, Ed. du Luth Florimontain, perwelz, 1937.Illustr. d' Eugène Motet. Premier grand prix des Jeux floraux de Constantine. Prix du Gouverneur Général de l' Algérie, 1937. Médaille de Vermeil de la Soc. d' Encouragement au Bien de Paris.
  • Héroïsme ou la Mort du guide, poème, La vigie, Hornu, 1938.
  • La Chasse de Calydon, poème épique, couverture d' Eugène Motte, Ed. du Luth Florimontain, 1938.
  • Nos Prisonniers, poème, Ed.du Luth Florimontain, 1942.
  • Nos Martyrs, Ed; R. Lefèvre, Leuze, 1945.
  • Acrostiche du souvenir, hommage à Robert Lelong, 1946.Figure sur le monument inafuguré le 14 juillet 1946 à Brasménil.
  • Honneur et Patrie, poème, musique d' Emile Etienne, 1946. Choeur exécuté à l' inauguration du monument du poète Léon Colin à Mettet.
  • Ode aux Poilus, poème, Ed. du Luth Florimontain, 1949. Bois de Stella Delcampe.
  • Le Flambeau de mes Rêves, sonnets avec 14 hors textes de José mercier, Ed. du Luth Florimontain, 1949. Ouvrage classé 1er aux Jeux Floraux du Genêt d' Or à Perpignan. Grande médaille d' Honneur. Prix Comtesse de Laurencin.
  • La Galère, le Glaive Empourpré, le serment, poèmes patriotiques 1940-1949, Ed. du Luth Florimontain, 1950. L' ouvrage a obtenu la Méd. d' honneur de Vermeil de la Soc. Nat. d' Encouragement au Bien de Paris et , classé premier. La Grande Plaquette d' honneur, Prix du Préfet, aux jeux floraux du Roussillon.
  • L' Evantail Nacré, sonnets, illustrations originales de José Mercier, Ed. du Luth Florimontain, 1956. Couronné par lfa Société des Poètes Français. Prix Lofler 1956 décerné au meilleur sonnet régulier.
Discours
  • Au nom de l' Association des Ecrivains Belges : Mémorial du poète Léon Colin à Mettet, Ed. Palate, Mettet, 1946.
  • Au nom de l' Association des Ecrivains Belges, en Sorbonne, au gala organisé " A la poésie, Reine du Momnde et de la Paix " par les Etudes Poétiques de Paris, Biblioth. des Etudes Poétiques de Paris, 1951.
  • A Calliope, discours en vers de Réception comme Membre Titulaire de l' Académie de Franche-Poésie de Paris, Biblioth. des Etudes Poétiques de Paris, 1951.
  • Discours au nom des Ecrivains belges, comme fondateur et Membre Titulaire de l' Académie d' Alsace, Ed; Alsatia, 1953. Et au nom de la ville de Perwelz à l' Hôtel de Ville de Colmar.
  • Théâtre : oeuvres principales
  • Le secret du passeur, acte en vers, Ed. du Florimontain, 1937.
  • Janik, acte en prose, Ed. du Luth Florimontain, 1937.
  • Héroïnes, pièce patriotique en 3 actes, couverture de Jean Remy, Ed. Cecatec à Montigny-sur-Sambre, 1945. Oeuvre cour. par le Genêt d' Or.
  • La colonelle aime la Musique, opérette en 3 actes, musique d'Emile Etienne, Ed. du Luth Florimntain, 1953.
  • Douze Saynètes enfantines, Ed. Cecatec, 1942, 1947, 1948.
  • Orage au manoir, drame en 1 acte, Ed. R. I. P. Maroc, 1952.
Contes
  • Clocher, mon confident, linos de Luc Lerat, Ed. du Luth Florimontain, 1938. Ouvrage couronné par la Soc. Nat. d' Encouragement au Bien de Paris

Textes

LA MEUTE

Il fait sombre.  Aucun bruit.  Heure exquise, et je veille
Et jouis du silence à mes pieds étendu.
Tout près, un hibou dort au creux d'un tronc tordu.
Sur la branche du songe, aussi mon coeur sommeille.

Une feuille en tremblant chatouille mon oreille.
Dans quel éden charmeur me suis-je donc rendu?
Exubérant, je suis le poète éperdu
Pour qui, loiun des clameurs, la Nature est merveille.

De silence éternel voulant garder sa part,
Surprise et frémissante, acculée au départ,
La solitude fuit en fermant sa lorgnette.

L'aube paraît.  Le coq claironne.  A son réveil,
J'entends, meute ondulante en sa course inquiète,
Les chiens noirs de la nuit aboyer au soleil!