Vicomte. (Saint-Josse-ten-Noode, 1879-1964). Il est de descendance française par son père et d'origine flamande par sa mère.
Après des études secondaires accomplies à l'Institut Saint-Louis de Bruxelles, il est inscrit à l'Université de Louvain. Il en sort docteur en droit et licencié en sciences politiques et sociales.
Très tôt attiré par la littérature, il entame sa carrière d'écrivain par du théâtre. Sous le pseudonyme de Chantemerle, il publie entre 1898 et 1901 une série de courtes comédies qui n'ont pour but que de divertir. Dès 1900, il est entré comme rédacteur à la Revue générale, à laquelle il fournira des articles pendant quarante ans et dont il sera directeur de 1919 à 1936. En dehors de la poésie, l'œuvre abondante de Davignon touchera tous les domaines de l'écriture.
Il est romancier et essayiste francophone et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises. Ses romans évoquent des problèmes psychologiques et ses essais traitent souvent de questions d'histoire littéraire. Il s'est également préoccupé de questions nationales.
Davignon ne se contente pas de publier des livres, il collabore activement à de nombreux journaux et périodiques. Sa signature figure aussi bien dans Durendal ou La Revue des deux mondes que dans Le Soir ou Le Figaro. Il mène aussi une carrière politique dans le domaine des Affaires étrangères comme son père, dont il est un moment le secrétaire. Il sera appelé à mener des missions diplomatiques et de représentation en Angleterre, en France et en Italie. Il évoquera son enfance et l'expérience de ses deux métiers dans plusieurs ouvrages de souvenirs.