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DES JARDINS NONPAREILS...
Des jardins nonpareils, palais flambant de roses,
Aux fenêtres d'azur d'où jaillit la clarté,
Un sourire d'angoisse accueille un jour d'été,
Porte ouverte aux splendeurs en son ivresse écloses.
L'horizon se dévêt de ses brumes moroses.
De l'aube, au verbe d'or, l'oppressante beauté
Unit, dans un baiser, le ciel et la cité
Pour jouir des faveurs de leurs apothéoses.
L'air, ivre de parfum, imperceptiblement,
Teint de mélancolie un coin de firmament.
Une larme en silence au soleil s'évapore.
Un frisson dans le vent laisse au coeur de l'aurore
Dont le bonheur d'aimer, trop fugace, est ingrat,
Le désepoir de naître en si grand apparat.