COLAUX Denys-Louis

Biographie

Né le 20 juillet 1959, à Weillen, en Province de Namur.
Marié à Louise Bourgeois et père de quatre enfants : Justin, Nora, Mathilde et Nelly.

Bibliographie

  • Beige, Liège, M 25 Productions, Atelier de l’Agneau, 1987.
  • La capture du doute, Lille, Editions du Rewidiage, 1991.
  • Brodsky, roman, Tarn, Club Stendhal, 1991.
  • Pages d’amour, Bordeaux, Orage-Lagune-Express, 1991.
  • La Baleine morte, Polder, Revue Décharge, Jacques Morin Editeur, 1995.
  • Tropiques de l’unicorne, Amay, L’Arbre à paroles,1995.
  • Rops Musagette. En collaboration avec Éric Brogniet. Revue Sources, Namur, Maison de la poésie, 1996. (Tiré à part).
  • Don Quichotte de la Meuse, Lille, Editions du Rewidiage, 1998.
  • Le galop de l’hippocampe, Bruxelles, Les Eperonniers, 1998. (Coll. Feux).
  • Le fils du soir, roman, Bruxelles, Les Eperonniers, 1998. (Coll. Maintenant plus que jamais). Sélection du Prix Rossel 1999, sélection du Prix NCR 1999.
  • Schlass, nouvelles, Bruxelles, Les Eperonniers,1999. (Coll. Maintenant plus que jamais).
  • Le Prix Sorel, roman, Les Eperonniers, 2000. (Coll. Maintenant plus que jamais).
  • Une semaine de la vie d’une flibustière, Brive, La Morale Merveilleuse, 2000.
  • À quatre épingles, nouvelles, Les Oiseaux de Passage, Province du Hainaut/Iph Editions, 2001.
  • Poèmes d’amour, barbaries et autres énormités, Mons, Le Talus d’Approche, 2001.
  • L’arbre d’Apollon, roman coécrit avec Otto Ganz, Court-Saint-Etienne, Images d’Yvoires Editions, 2002.
  • Nelly Kaplan, Stylographie d’une flibustière, biographie, Paris, Dreamland, 2002.
  • Je hais les poètes (vivants) ! suivi de Circus, Images d’Yvoires, 2003.
  • Grandes machines et spéculations introspectives, éditions Labor, 2003.
  • Nelly Kaplan, le verbe et la lumière, Paris, L’Harmattan, 2004. (Cet ouvrage recueille les interventions des « Rencontres Nelly Kaplan » organisées par l’Université Paris VIII et le programme « Le temps des Ecrivains à l’Université »).
  • Errances bruxelloises, Paris, Editions du Cygne, 2004. (Recueil collectif autour de photographies de Jean-Pol Stercq et Nelly Roushdi).
  • Un tailleur d’allumettes, Amay, L’Arbre à paroles, 2009.
  • À mains nues [document sonore], poèmes de Denys-Louis Colaux, mise en musique de Vincent Rouard, illustrations de Laurence Burvenich. Studio Igloo, 2011.
  • Chambre apaisée, Le Cadran ligné, 2012.
  • La sirène originelle, dix-sept nouvelles, L’Atelier de l’agneau, 2012.
  • Les désirs de l’esquimaude, L’Atelier de l’agneau, 2013.
Animations en revues
Coanime entre avril 1992 et mars 1996 la revue littéraire belge Plateau.
Coanime entre 90 et 97 la revue littéraire française Le Grand Nord.
Coanime entre 1998 et mai 2001 la revue littéraire belge Le Fram avec Carino Bucciarelli, Carl Norac, Serge Delaive et Karel Logist.
Dirige depuis juillet 2001, une revue internationale de poésie francophone (Le Zèbre International) et un site personnel (DL Colaux, survol d’une oeuvre).
Manager de la formation blues The SKYDYERS . Line-up : Axel MULLER (ex-Fred & the Healers, drums) – Pierre KASPERZYK (lead guitar & Vocals) – Jean-Michel THONON (bass) – Julien ANDRE (guitare) .
Animations radiophoniques sur la FM : De 95 à 97, anime avec son fils Justin l’émission hebdomadaire de trois heures “Le trombone en coulisses” (chanson française, blues, jazz, poésie) sur les ondes de FMD. Anime en 98 avec son fils Justin l’émission hebdomadaire de deux heures “Two O’Clock Blues” (blues)  sur les ondes de Radio Equinoxe. Anime entre 98 et 99 avec son fils Justin l’émission hebdomadaire de deux heures “Blues Albatros” (blues) sur les ondes de Radio Fugi (France).
Collaborations en revues
Pour la BELGIQUE :  “25 Mensuel”, “Le Journal des Poètes”, “Le Mensuel littéraire et poétique”, “L’Arbre à paroles”, “Carte blanche”, “Revue & Corrigée”, “Sources”, “Aménophis”, “Le Carnet et Les Instants”, “Tombe tout court”, “Les Cahiers des Midis de la Poésie”…
Pour la FRANCE : “Sud”, “Encres Vives”, “Le Grand I Vert”, “Le Cerceau”, “La Dame Ovale”, “Textuerre”, “Camouflage”, “Travers”, “Décharge”, “Les cahiers de poésie-rencontres”, “Les Amis de Georges” (Revue française consacrée à Brassens), …
Anthologies
Génération Polder, Jacques Morin, Table Rase, Cesson, France, 1992.
“Cahiers des Midis de la Poésie”, Liliane Wouters, Bruxelles, 1992-1993.
“Les cahiers de poésie-rencontres”, (Belgique, l’Arbre à paroles et ses poètes), Cahier n°39, Juin 95, Lyon, France.
“Poésie Française de Belgique : Une lecture des poètes nés après 1945”, “Sud”, Cahiers trimestriels, Hors Série 1996, Marseille, France.
La Poésie Francophone de Belgique, Werner Lambersy, Collection « Espaces », Le Cherche Midi, Paris, France, 2002.
“A Haltlapu Rigo” (Kortars Francia-Belga Költök), Nagy Vilag, Budapest, Hongrie, 2004. (Anthologie en hongrois reprenant 22 poètes belges d’expression française). Polder – Deuxième génération (Décharge / Gros Textes, Chateauroux les Alpes et Toucy, France, 2005).
Poètes aujourd’hui : un panorama de la poésie francophone de Belgique, Liliane Wouters et Yves Namur. Le Taillis Pré (Belgique) et le Noroît (Québec).
Prix littéraires 
Prix Emile Polak 1995 de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique pour l’ensemble de ses recueils publiés.
Premier Prix du Concours de scénarios contre le racisme et l’extrême-droite. Romulus Films – Horizon 2000.
Deuxième Prix « Opération coup de plume » du Centre Bruxellois d’Action Interculturelle 1996.
A remporté le premier prix du concours “Un auteur / Une voix” 1998 de la RTBF Hainaut.
A reçu le Prix Franz de Wever 1998 de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique pour son recueil Le galop de l’hippocampe (Les Eperonniers, collection Feux, Bruxelles, 1998).
A reçu le Grand Prix de la Communauté Française de la nouvelle 1999 (Concours de nouvelles/ La Fureur de Lire 1999).
Projets spécifiques
A conçu et dirigé avec Eric Brogniet, directeur de la revue “Sources”, un ouvrage collectif consacré à Félicien Rops: “Rops Musagète”, collection Tiré à part, Maison de la Poésie de Namur, Namur, 1996.
Il n’y a pas d’amour perdu(Petite anthologie commentée du poème et de l’image d’amour réalisée avec les adolescents du Groupe Aventure Poésie & Peinture, Yvoir, Un Outil pour parler du sida, Agence de prévention du sida).
Composition, rédaction du site consacré à l’artiste peintre Laurence BURVENICH (article de présentation, six entretiens avec l’artiste, confection du livre d’or) – conception du site Magali ROLAND : www.users.skynet.be/regards/laurence-burvenich.htm
Apollinaire & Cie, hommage collectif, Editions Luc Pire et Abbaye de Stavelot, 2002.

Textes

Maternité

Assez jardiné ! Ni chou, ni rose, nous sommes issus d’une chair fécondée. Nous sommes le scaphandrier d’une femme. Nous venons par la semence et nous retenons le sang.

Il n’y a pas si longtemps, Maman, tu parlais avec mon père la langue splendide des pionniers de l’aviation.

Maman, voici des fruits

pour clore le repas.

Mais aujourd’hui, Maman est lasse.

Son geste est incertain.

Devant son lit,

comme une pagode qui hèle,

la tombe de Papa

avance sa proue bleue.

Maman, mon oisillon,

je porte la becquée

vers ta bouche qui tremble.

C’est un quartier d’orange

mouillé de lune et de soleil.

Commentaires

Article paru dans Vers l’Avenir, à l’occasion de la sortie de « À mains nues ».

DINANT – Sorti ce jeudi, «  À mains nues » de Vincent Rouard met en musique des poèmes de Denys-Louis Colaux dans un coffret illustré par Laurence Burvenich. L’album « À mains nues » de Vincent Rouard, sorti ce 1er septembre, est ce que l’on peut appeler un grand cru. L’artiste dinantais est le compositeur et interprète de cet opus, fruit d’une collaboration avec l’écrivain et poète Denis-Louis Colaux. L’harmonie parfaite entre les accords du piano et la voix de Vincent Rouard permet de savourer pleinement la richesse des textes tantôt empreints de romantisme, tantôt divinement cyniques. Toutes les illustrations qui habillent le coffret et son livret sont l’œuvre de la peintre Laurence Burvenich.

Trois artistes, une œuvre :

Vincent Rouard est entré, à l’âge de 6 ans, à l’académie de musique de Dinant pour y suivre une formation en piano, orgue et harmonie écrite. Après l’académie, il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Liège, en solfège, piano, histoire de la musique et harmonie écrite. Dans l’évolution de son initiation, il s’ouvre à toutes les musiques, sans aucune exclusive. Sa sensibilité franchit les cloisonnements : il aime la musique classique (Bach, Beethoven, Schubert, Debussy, Fauré, Grieg, Rachmaninov), la chanson française (Fugain, Brassens, Ferrat, Piaf, Aufray, Souchon, Polnareff, Berger…), la musique traditionnelle et la composition. Vincent Rouard a composé la musique de l’album « À mains nues » et, pour la première fois, interprète lui-même les textes mis en chansons.

Pour la réalisation de ce nouvel opus, l’artiste dinantais qui s’accompagne au piano a été rejoint en studio par le contrebassiste Vincent Noiret.

L’écrivain et poète Denys-Louis Colaux, auteur de l’album, a déjà de nombreuses publications à son actif. Récompensé, entre autres par le Prix Émile Polak en 1995 et le Grand Prix de la nouvelle de la Communauté française en 1999, l’auteur est régulièrement publié dans diverses revues, poétiques ou autres. Cet auteur affectionne particulièrement les collaborations dans des domaines artistiques variés. Photographie, peinture, théâtre et musique sont autant de domaines où sa plume magique galope.

L’artiste peintre Laurence Burvenich est tout à la fois peintre (portraitiste, paysagiste), sculptrice, céramiste et photographe. Elle utilisera d’ailleurs plusieurs facettes de son talent pour réaliser un travail magnifique qui servira d’illustration à l’album écrit et composé par ses deux complices.

Le studio bruxellois Igloo, de l’ingénieur du son Daniel Léon, est l’endroit qui a été retenu pour la réalisation d’À mains nues, un album intemporel, aérien et dont la clarté des accords de piano secondés par la contrebasse fait découvrir un univers poético-romantico-comico génialisime.

*

Un tailleur d’allumettes, Amay, L’Arbre à paroles, 2009.

« Si vous avez l’air de grands cochons devant l’aube; si vous brûlez au graal affolé du soleil; si encore vous rêvez à la poésie comme à la force des écluses ou si vous êtes toujours en pourparlers avec la parole… si vous vous sentez éternel parce que vous répétez la disparition, c’est que vous acceptez d’être du petit nombre de ceux qui ne sont pas élus, car vous vous détenez vous-même.
«Souriez, vous êtes vus», prévient l’auteur. Sardonique et savoureuse, la poésie de D-L Colaux est comme le shampoing chauve et le passage admirable de la femme : flagrante. »

Guy Léga