Né à Bruxelles en 1978, vit à Tervuren (Belgique), presque dans la forêt.
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Né à Bruxelles en 1978, vit à Tervuren (Belgique), presque dans la forêt.
Cinq mais fondus
Mouches fêlées dans les sangs, voilà l’affaire ; l’affaire pâle bistre mais drôle, l’oeil qui sarcle lâche du lest à l’autre oeil c’est noir – poutre pénible quoi mais drôle, l’oeil pété quoi mais – t’es qui toi touche, l’adresse nue et nus dans les arrondis de corps les aveugles, cuisine des espaces la touche cuisine en aveugles, cuisine l’une l’un l’autre, mouches fêlées dans les sangs –
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Extrait de Belges rares, revue n° 32.
À propos de Cavales :
“Sans début ni fin ni ponctuation ou si peu. Cruauté, vitesse et petites pépés triturées en sous-bois par des papas pas vraiment catholiques, leurs soeurs, leurs frères, leurs aubes et leurs cauchemars, entre deux effluves, étreintes, cuites, charognes. Ça sent la vase et les humeurs, l’encre trop mouillée. Mais c’est la vie, n’est-ce pas, et le symbole. L’écriture qui se crée et s’écrit s’écrivant. On y reconnaît l’horizon qui fait le monde d’un écrivain (les lectures, le bain des origines, l’ambiance matricielle), son tout début d’agencement annoné. Inscrit doucement dans une trombe discrète pour entrer plus profondément, comme un refrain lancinant. Alors le corps s’agrippe et se décompose. En mouvements désirants, en membres et en tronçons, en vertiges, en mutilations. Le corps qui s’épuise en figures et en épanchements dans un carnaval de chair manifeste, entre poésie et ce qui serait mille amorces de romans à à venir?”
Laure Limongi, CCP
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Vous trouverez également un article concernant “Cavales” par Philippe Boisnard via le lien suivant : http://www.t-pas-net.com/libr-critique/?p=243