BLEUHAY Georges

Biographie

C’est sous le pseudonyme de Georges Bleuhay que René Georges Thirion a publié « Le cœur fou » son premier recueil de poèmes. Né à Auderghem le 10 avril 1939, il passe sa jeunesse à Spa. À l’âge de neuf ans, il avait lu complètement L’Iliade et L’Odyssée (en français, bien sûr). Sa passion pour le français lui fait dévorer tous les grands auteurs. Devenu spécialiste marketing, il a publié au cours de sa carrière plus de 350 publications spécialisées. Sa retraite lui permet d’écrire enfin avec son cœur plutôt qu’avec sa raison.

Bibliographie

Le cœur à vau-l’eau, Edilivre, 2015.
L’errance poétique, 2016.
L’âme en révolte, Edilivre, 2016.
Le miroir brisé, Edilivre, 2016.
La fin du chemin, Edilivre, 2017.
Le crépuscule du poète, Le Livre en papier, 2017.
L’âme en flamme, Le Livre en papier, 2017.
Le rêve en tête, Le Livre en papier, 2018.
Esneux au fil de l’Ourthe, Le Livre en papier, 2018.
Quand s’égrène la vie, Le Livre en papier, 2018.
Tant que souffle la vie…les poèmes fleuriront, Le Livre en papier, 2018.
L’âme sidérée, Le Livre en papier, 2019.
Le dernier poème, Le Livre en papier, 2020.
Jusqu’au dernier mot, Le Livre en papier, 2021.
La mélodie de la vie, Le Livre en papier, 2021.
Le tumulte au coeur, Le livre en papier, 2022.
2022 L’année tragique, Le livre en papier, 2022.
Le dernier rêve, Le livre en papier, 2023.

Textes

Quelques poèmes extraits du « Cœur fou »

Pour Toi

 

Pour toi, j’inventerai des mots nouveaux
De doux mots à la saveur sucrée
Des mots chantants et musicaux
De tendres mots pour mon aimée
Je t’écrirai des mélodies
Que les oiseaux te chanteraient
Et dans le bruit de cette folie
Tous mes désirs s’y trouveraient
Je veux t’aimer telle une déesse
Osant à peine lever les yeux
Sur toi, ma divine maîtresse
Et je t’offre toute ma tendresse
Dis-moi, que puis-je faire de mieux ?
Je veux être ton amoureux !
*
À Ma Dulcinée
Pour Toi, je mêlerai les fleurs sauvages
Aux orchidées les plus précieuses
Organisant dans un joyeux carnage
Une symphonie des plus curieuses
Pour Toi, j’écrirai une partition
Unissant les trémolos des oiseaux
Au bruit des tempêtes de la passion
Dans la féerie des azurs boréaux
Pour Toi, je serai le chantre de ta beauté
L’artiste inspiré par ta splendeur
Le bon artisan par l’outil inspiré
Qui réalise le plus beau des labeurs
Pour Toi, je serai tout je serai rien
Tel un Don Quichotte de comédie
Je me sens comme un jeune collégien
Du prime amour subissant la folie !
*
L’échelle du temps
Mon amour, quand tu n’es pas là
Chaque seconde est éternité
Dans ma tête retentit un glas
Et mon cœur en est affecté
Quand je t’attends impatiemment
Une minute ressemble à une heure
Je sombre dans l’accablement
Que cela paraît long une heure
Lorsque tu es à mes côtés
L’heure semble une seconde
Mon bonheur est accéléré
Des heures arrêtons la ronde
Heureux, lorsque je te possède
Que je t’enserre dans mes bras
Il faut que je le concède
Alors le temps n’existe pas !
*
Onirisme
Cette nuit je fis un rêve curieux
Un homme qui semblait être mon jumeau
M’apparut le doigt pointé vers les cieux
Me déclarant, il n’y a rien là-haut
Et si tu veux trouver le paradis
Des minutes paraissant éternelles
Des moments précieux apportant l’oubli
Prend les fruits d’amours compulsionnelles
Laisse-toi aller aux moments divins
Dans l’étreinte d’une femme amoureuse
Que Cupidon ce troublant chérubin
A mis sur ta route aventureuse
Car la vie est une aventure, ami.
Il ne faut pas la gâcher par la peur
Donc ne la ternis pas par le souci
Adore celle qui t’apporte le bonheur
Fusionné dans le secret de son corps
Et dans le livre de son intimé
Tu cesseras de penser à la mort
Le plaisir devenant éternité
Et quand t’arrivera le dernier sommeil
La cruelle faucheuse venue te chercher
Tu pourras penser à ce grand soleil
Qu’elle fut et que tu as su rencontrer !
*
La coupe de la connaissance
J’ai souvenir d’un endroit mystérieux
Tout empreint de légende et d’histoire
Où le drame se mélange au merveilleux
Dont les lieux ont conservé la mémoire
J’y vois monter des Cathares sans un bruit
Fuyant la troupe de Simon de Monfort
À Montségur, les flammes brisent la nuit
Peu d’entre eux ont échappé à la mort
Ils ont laissé leurs frères sur les bûchers
Hurler leur douleur et crier leur foi
Ils gravissent péniblement les rochers
Des Gorges de la Frau et de l’effroi
Le Saint-Graal leur été confié
Pour le protéger de mains impies
Ils ont accompli ce devoir sacré
Avec des précautions infinies
Bien celé dans cette nature sauvage
Au grand jamais il ne fut retrouvé
Mais il a laissé au monde un message
Les ésotéristes en ont fait la clé
Symbole de la recherche du divin
À travers un amour pur et parfait
Que cette coupe nous apporte le vin
De la connaissance et de ses bienfaits
Certains disent que le murmure des âmes
bruit encore lorsque tombe la nuit
Ce sont les derniers Cathares qui clament
De laisser là leur trésor enfoui !