D’abord correcteur d’imprimerie à La Nation Belge, il entre bientôt au gouvernement provincial du Brabant, où, pour des raisons de santé, il termine prématurément sa carrière comme chef de service aux Beaux Arts en 1964. Il meurt à Forest, le 27 novembre 1969.
Armand Bernier fut également co-directeur de la revue L'Avant-Poste, avec Maurice Quoilin, de 1929 à 1940, membre du Comité des Cahiers du Nord, du Journal des Poètes et du Thyrse. Il collaborera activement à ces diverses revues ainsi qu'au quotidien L'Eclair, à la page littéraire et artistique du Soir et du Soir illustré. Chantre du Brabant wallon, il lui consacre, en 1944, une causerie, Le Brabant pittoresque, terre d'inspiration de nos peintres et de nos littérateurs, qui sera publiée, la même année, dan La Revue de viticulture et d'arboriculture fruitière de La Hulpe. Ses poèmes furent traduits en une dizaine de langues, ainsi qu'en dialecte wallon par les soins de Marcel Meulemans et d'Ernest Haucotte. Ils inspirèrent aussi de nombreux musiciens, en autres, René Bernier, Gilbert Neirinckx et Francis de Bourguignon.
Poète, conteur, essayiste, chroniqueur littéraire et artistique, Armand Berbier est titulaire de nombreux prix.
Le 24 mars 2000, une Fondation Armand Bernier a vu le jour. Son but est, entre autres, de promouvoir l'oeuvre du poète qu'elle se propose de rééditer au fil du temps. Son siège est situé 131 Avenue Jupiter, boîte 8, 1190 Bruxelles (02/345 66 98)