Extrait de La raison première. Bruxelles : Hermès, 1933.
Je ne sais plus un seul mot Qui voudrait signifier espoir en quelque chose Tu es seule à maudire le dernier pas qui traîne Dans l’impasse insultée du chant vénal et tiède Donne ta chaleur aux oiseaux de barbarie Ta lourde innocence et leur sang si silencieux Sont sans paupières Sauve-moi de leur longue expérience J’ai délivré le portrait de ton corps Une lente trainée de chevaux Souhait pour la nuit ta chair La blanche cécité des légendes Se referme sur toi