sa ANCION Nicolas - Maison de la poésie et de la langue française de Namur

ANCION Nicolas

Biographie

Nicolas Ancion est un écrivain belge né à Liège, le 23 mai 1971 de parents marionnettistes professionnels.

Dès son adolescence, il se lance dans l’écriture de théâtre et de nouvelles. Récompensé en 1989 et 1991 par le Prix International Jeunes Auteurs, il publie en 1995 son premier roman, Ciel bleu trop bleu aux Editions de l’Hèbe, en Suisse. Viendront ensuite une série de romans et de recueils de poésie qui lui vaudront de nombreux prix en Belgique et à l’étranger. Nicolas Ancion est également critique de bandes dessinées et auteur de littérature jeunesse. Après Bruxelles, Madrid et Liège, il habite désormais à Caux-et-Sauzens (Aude), où il s’est installé avec son épouse et leurs deux enfants.

Nicolas Ancion a reçu le Prix Rossel des jeunes pour son livre L’homme qui valait 35 milliards aux éditions Luc Pire.

Bibliographie

        Poésie :

  • Dans la cité Volta, Éditions CFC, dans la collection « La ville écrite ».
  • Le poète fait sa pub, Éditions Maelström, 2006. Prix Gros Sel.
  • Le poète fait construire, FHW / Nicolas Ancion, Éd. Fourre-Tout, Liège, 2006.
  • Métro, boulot, dodo, L’Arbre à Paroles, Amay, 2005.
  • Le garçon qui avait mangé un bus, roman, Averbode, coll. « 7 en poche », 2004.
  • Le dortoir, poésie, Éditions le Fram, 2004.
  • Haute pression, nouvelle, Le Grand Miroir, 2004.
  • Les ours n’ont pas de problème de parking, nouvelles, Le Grand Miroir, 2001.
  • Bruxelles insurrection, polar, Luc Pire Électronique, 2001.
  • Quatrième étage, roman, Éditions Luc Pire, coll. « Embarcadère », 2000. Ce livre obtint le Prix des Lycéens, il fut traduit en tchèque, en braille et fut adapté en radio (RTBF, 2001).
  • Septante raisons de péter en public, Éditions de L’Heure, Charleroi, 1999.
  • Le dortoir, poésie, Édition Mot @ Mot, 1998.
  • 39 doigts et 4 Oreilles, Les Éperonniers, 1998, Collection « Plein les doigts », n°1.
  • Ces chers vieux monstres, Unimuse, Tournai, 1997. Prix Unimuse 1997.
  • Ciel bleu trop bleu, roman, Édition de l’Hèbe, 1995. Prix Jeunes talents de la province de Liège.
    Romans :
  • Dans la cité Volta, CFC, 2005.
  • Quatrième étage, Luc Pire, 2000 (réédition le Grand Miroir 2006) ; Prix des Lycéens.
  • Écrivain cherche place concierge, Luc Pire, 1998 (rééd. Le grand Miroir 2006).
  • Le cahier gonflable, L’Hèbe/ Les Éperonniers, 1997.
  • Ciel bleu trop bleu, L’Hèbe, 1995. Prix Jeunes Talents de la Province de Liège.
  • L’homme qui valait 35 milliards, Éditions Luc Pire, 2009.
    Romans pour la jeunesse :
  • Carrière solo, Labor, 2006.
  • Le garçon qui avait mangé un bus, Averbode, 2004.

          Éducation, Pédagogie:

  • Retrouver ses facultés, Éd. de l’ Université de Liège, illustration de Pierre Kroll, préface de Bernard Rentier, 2009.
  • Pour ce qui est du théâtre nous retiendrons trois titres : Ultima Forson, À quoi pense–t-on quand on est seul et Grand hôtel.
  • La cravate de Simenon, Didier, 2012.
  • Nicolas Ancion a également participé à plusieurs anthologies européennes, à des feuilletons radiophoniques, à des recueils collectifs. Et pour terminer, il collabore avec des périodiques tels que : Le Soir, Elle Belgique, Télémoustique, Bonjour, Doremi, Le Matin, Le Ligueur…. Il anime également des ateliers d’écriture.

 

Textes

Extrait de Métro, boulot, dodo, L’Arbre à Paroles, 2005.

Au buffet de la gare, petites tables petits cafés
Personne n’a l’air pressé
Sauf le serveur il est déjà au turbin le pauvre
Et du comptoir à la terrasse il navette encore
A largeur de journée
A longueur de salle enfumée
Au buffet de la gare petit couloir petit WC
Je ne suis pas pressé
Tandis que le serveur turbine et que les voyageurs
mastiquent
Arrêtés dans leur journée
A l’arrêt dans la salle enfumée
J’écris ce texte
Puis je m’enfuis
Au travail

Assis dedans
Sous la photocopieuse
Je ne sais plus
Le téléphone sonnait
Sous la photocopieuse j’en suis sûr à présent
La poudre d’encre sur ses doigts
Le tiroir coincé le tambour battant
Tu l’as aimée sous la photocopieuse
Et les éclairs aveuglants au plafond
Rythmaient le silence de tes doigts
Tachés d’encre