Adamek est né à Gourdinne, près de Walcourt, dans la Province de Namur, en 1946, d’un père cheminot et d’une mère normande, fille de marin. Ce dernier trait instruit la thématique marine de son œuvre, d’où son roman, paru en 2000, chez Bernard Gilson et Castor Astral, Le plus grand sous-marin du monde. Sa vie d’errance le conduira vers cette mer, comme elle poussera son héros de cet autre récit fabuleux, La fête interdite (paru en 1999 et réédité en micro-roman chez Bernard Gilson en 1999). Tour à tour steward sur la malle Ostende-Douvres, fabriquant et commerçant de jouets (on lui doit l’invention de la crèche parlante et du porte-bouteilles superposable), grossiste en papeteries, éleveur de chèvres en Ardenne, ensuite nègre puis éditeur installé aux confins de l’Ardenne et de la Famenne (les éditions Memory Press). Son premier livre est un recueil de poèmes : L’arc-en-cœur (1965). Il a obtenu le prix Rossel pour Le fusil à pétales (1974), le prix triennal du roman de la Communauté Wallonie-Bruxelles pour L’oiseau des morts (1977) et le prix du Parlement de la Communauté française pour Le plus grand sous-marin du monde (2001).
Marcel Adamek est décédé le 31 août 2011, à l’âge de 65 ans. “Adamek est mort chez lui, comme il le voulait, dans sa maison de Fisenne, un village proche de Hotton dans le Luxembourg”.
À consulter :
Gihousse, Marie-Françoise. “Adamek ne terminera pas ses deux derniers romans” [en ligne]. In : Site de vers l’Avenir. Mis à jour le 01/09/2011 [consulté le 01/09/2011]. Disponible sur : www.lavenir.net/article/detail.aspx