TESSA Francis

Biographie

Francis Tessa est né le 17 octobre 1935 à Rossano Veneto, Italie. Il est venu se fixer en Belgique près de dix-sept ans plus tard.
gestionnaire d’imprimerie jusqu’en 1990.
Aujourd’hui, animateur, à l’association Identités qu’il a fondée et vouée à la poésie.
Région de Meuse liégeoise devenue sa terre, domaines liés à la littérature et même aux arts plastiques : édition, promotion, études et expositions. Ces amis sont connus : Francis Chenot, Rio di Maria œuvrent encore aux côtés de Tessa; Jean Bouillon et René Gerbault ont disparu trop jeunes.
En 1985, Vérités a fait place à Identités,
Constitué en 1966, le groupe s’est aussitôt imposé des objectifs multiples mais parallèles : animations, présentations, colloques, sans oublier bien entendu l’édition d’une revue périodique et de livres (à l’enseigne de Vérités d’abord, de L’arbre à paroles ensuite, avec des collections spécialisées telles que, par exemple, Le buisson ardent). Il y eut aussi la création d’une Maison de la Poésie et d’une galerie d’art à Amay, ainsi que les Midis littéraires de Liège.

L’écrivain-éditeur Francis Tessa, avec Identités et ses collections, s’impose jusqu’au-delà des frontières du pays.

source : http://www.servicedulivre.be

Bibliographie

Poésie :

  • – Les chemins de Golconde, Le Coryphée Amay, 1965.
  • – Un radeau dans le ciel, Permanences, Bruxelles, 1966.
  • – Diacre de douleur, Unimuse, Tournai, 1966.
  • – Amour démesuré, Vérités, Amay, 1967.
  • – Sidérarque aux mains de sable, Vérités, Amay, 1967.
  • – Stalag Zéro, Vérités, Amay, 1968.
  • – Oméga, rituel pour quatre voix et chœur, Vérités, Aamy, 1968.
  • – Et flambe ma brûlure, Vérités, Amay, 1969.
  • – Éphémérides de la parole, Asphalte, Amay, 1970.
  • – À parler de la nuit, Vérités, Amay, 1971.
  • – Estuaire du silence, Vérités, Amay, 1973.
  • – Et mon matin aux lèvres, Vérités, Amay, 1973.
  • – Étamine des cils, Espace-Fagne, Bruxelles, 1974.
  • – Étamine des cils, même ouvrage, Edmond Thomas, Bassac (Charente), 1974.
  • – Dix-sept poèmes du regard, Vérités, Amay, 1979.
  • – Estuaire du silence (2e édition remaniée), Vérités, Amay, 1979.
  • – Dans le gris de Meuse (textes et gravures), en collaboration, Le Groupe du Poème, Amay, 1981.
  • – Infiniment le lieu, préface de Jacques Crickillon, Vérités, Amay, 1982.
  • – Territoire des signes, recueil d’œuvres antérieures, 1975-1985, L’Arbre à Paroles, Flémalle, 1987.
  • – Les traverses, L’Arbre à Paroles, Amay, 1988.
  • – Dans le tremblement du souffle, L’Arbre à Paroles, Amay, 1989-1994. (Prix Félix Denayer 1989 de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises).
  • – Images et mots d’Amay, L’Arbre à Paroles, 1989, en partenariat avec Francis Chenot.
  • – Georges Leplat, Trente années de peinture, Maison de la Poésie, 1990, en partenariat avec Francis Chenot.
  • – Lieux et autres miroirs, L’Arbre à Paroles, Amay, 1994.
  • – Véronique Boseret, L’Arbre à Paroles, 1994. Coll. Buisson Ardent. Dessins de Véronique Boseret.
  • – L’incendiée, l’approchant, L’Arbre à Paroles, 1999.
  • – Georges Leplat, Quarante ans de peinture, Maison de la Poésie, 2000, en partenariat avec Francis Chenot.
  • – Venise, Le Buisson ardent, 2001.
  • – Quelques lieux pour paroles, L’Arbre à Paroles, 2002.
  • – Demeure du deuil, Éd. L’Arbre à Paroles, Amay, 2003. Traduit en italien : Dimora del lutto, L’Arbre à Paroles, Amay, 2003, coll. Monde latin.
  • Roman :
  • – Les enfants Polenta, Bernard Gilson, Bruxelles, 1996.
  • Divers :
  • – Collignon, prénom Robert, biographie, asbl Identités, 1994.

source : http://www.servicedulivre.be

Textes

Vous ne me ferez plus croire
Que c’est au nom de l’homme
Que vous semez la foudre

Et que seules sont vraies
Les tables de votre Loi
Fussent-elles frappées en lettres de feu !

Nous ne serons plus
L’agneau d’indolence
Qu’on immole
Et qui absout par pitié :

Notre jeunesse a des révoltes
Une âme vraie
Et des pupilles qui jugent !

Extrait de un radeau dans le ciel

Commentaires

…Interrogations métaphysique, murmures d’amour, regards sur un paysage du bord de Meuse, paysage qui devient du dedans, colines arbres et pierres de l’âme, et se dit à mots retenus de l’humble séjour de fraternité planétaire…
source : post face de Jacques Crickillon à “territoire des signes”