TAMINIAUX Pierre

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Biographie

“De nationalité belge, Pierre Taminiaux est professeur au Département de français de Georgetown University, Washington DC. Il travaille sur les rapports littérature/arts plastiques au XXe siècle. Il est l’auteur de plusieurs essais critiques, dont Robert Pinget (Le Seuil, les contemporains) Surmodernités : Entre rêve et technique (L’Harmattan, Ouverture philosophique) et The paradox of photography : Baudelaire, Breton, Barthes, Valéry (Rodopi, Faux titre). Il est également poète et artiste plasticien.”

Source : Taminiaux, Pierre. Les mots de l’art. Amay : L’Arbre à paroles, 2011. p. 91.

Bibliographie

  • Le bord. L’Harmattan, 2005.

  • Surmodernites : entre rêve et technique. L’Harmattan, 2003.

  • Le matin d’un voleur. L’Harmattan, 2003.

  • Cinema/Art(s) Plastique(s). Avec Claude Murcia. L’Harmattan, 2004.

  • Les mots de l’art. L’arbre à Paroles, 2011.

 

Textes

Extrait

Quand la ligne se met à parler :
L’homme assis est d’abord tombé,
Il s’est relevé et il a vu la fenêtre
Qui le guettait au bout du mur.
Ici les lieux se confondent
À l’intérieur de ce qui naît.
Le même contour ne peut que retourner
àce pressentiment de l’objet vacillant.
Fermer ce que le monde fait apparaître
En un instant trop pressé.
Signification latérale de ce qui ressemble à une image :
Des mots se sont écrits
Au-delà de toute main,
Il y avait quelqu’un qui lisait
Le rayon de lumière crue,
Il le suivait et il le prononçait : vivant.
Près de la table, un autre signe de la science ardente :
Il est l’heure de s’assombrir

Commentaires

“Avec Les mots de l’art, Pierre Taminiaux présente la peinture comme un investissement sensible des réalités les plus abstraites, comme perversion du monde ordinaire au profit du mode tel qu’il est; à savoir, mystérieux et impensable ! Ici, chaque mot semble “glisser” entre les choses et leur représentation pour ébranler notre imaginaire, éclairer l’incohérence de nos habitudes mentales et nous amener à prendre nos distances avec les savoirs constitués et les dogmatismes en tous genres. Bref, ce livre met à mal les prétentions humaines, laisse paraître de la différence à l’état pur, réduit à néant l’ordre de la représentation et peuple le désir d’un mouvement dédié à tout ce qui passe et sans nom demeure…”

Pierre Schroven

Source : 4e de couverture de Les mots de l’art