MONDERER Alain

Biographie

Alain Monderer est né à Bruxelles en 1955. Diplômé en journalisme et en tourisme, il fera le lien entre ces deux domaines pour témoigner. Il collabore à des revues touristiques. Grand voyageur, il demeurera en Belgique tout en parcourant le monde à l’affut de belles rencontres culturelle, de paysages enchanteurs et de sites historiques. Son premier recueil de poésie porte comme titre: “Ailleurs n’est jamais loin”. Message qui livre sa vision de l’humain et synthétise clairement son parcours. Dans son deuxième recueil, « La couleur fauve », il évoque par de courtes nouvelles, le thème des apparences qui faussent souvent les relations.

Bibliographie

  • Un peu de Pompéi, Poésies, éditions Edilivre, 2017.
  • La couleur fauve, Nouvelles, éditions Chloé des Lys, 2011.
  • Ailleurs n’est jamais loin, Poésies, Patch éditions, 2008.

Textes

Extrait du recueil “Ailleurs n’est jamais loin”
En perles de diamant coulent les larmes du saule
Et tombent au lac en cascade pour s’y noyer
Le goutte à goutte se veut un supplice intempestif
Vivre sans attaches, sans amour, en repli, dans l’oubli
Ce n’est rien si l’on vit vraiment
Toi, dont le fil d’Ariane est l’enfant qui sommeille

Parcours ce lac comme s’il y gisait l’adulte rêvé

Commentaires

 Introduction au recueil “La couleur fauve”

Ma quête d’Amitié pourrait se comparer à celle d’un Don Quichotte, héros de Cervantès, dans une époque, le 21e siècle, où ce mot a une résonnance très différente de celle de l’auteur ibérique. Observateur du quotidien, j’aime faire émerger l’hypothèse selon laquelle nos existences présentent de grandes similitudes, malgré les choix de vie de chacun. Observations au travers du vécu habituel des gens rencontrés : les courses, le bistrot, le transport public, la rue. Certains laissent apparaître plus de profondeur d’âme : entrelacs de sentiments évoqués en amour, en amitié. Ils ôtent leur carapace, se mettent à nu. J’apprécie et veut faire partager l’idée que tout est encore possible même si l’on croit que toutes les pistes ont été vérifiées. Miroir du temps : les humains pensent qu’ils sont les premiers à vivre les évènements, les générations se renouvellent, les actions se répètent. L’amour, les désillusions, la douleur infligée, la douleur subie, les relations humaines, la cruauté, l’indifférence, la compassion,  la recherche du bien être, le passé, l’enfance. Et la solitude, présente et destructrice. Elle inflige les pires sévices. Tout cela témoigne d’un éternel recommencement. Le regard que je porte entre les miroirs se reflète à l’infini. Il inspire mon voyage intérieur.

A propos du recueil “Un peu de Pompéi”
Le sujet est toujours le voyage, l’ailleurs, la relation sociale.
Comme pour les habitants de l’antique Pompéi, l’éruption pourrait dévaster notre mode de vie. Rien n’est pourtant inéluctable. A l’instar du poète nous pouvons désamorcer le péril, recréer du lien, observer la richesse d’autres cultures, des cités lointaines, franchir les frontières. Cet ouvrage témoigne des  observations de l’auteur, lors de voyages à Istanboul, à Cordoue, à Bratislava, au Sahara. Il a traversé les murs entre humains, s’est rendu là où les beautés de la terre s’offrent comme un émerveillement. Il s’en est imprégné chez lui, en Belgique, en France, en méditerranée, en Europe centrale, dans le désert. La force des mots et de l’esprit n’a de rivale que l’ignorance dit-il. La poésie est partout autour de nous. Elle invite à l’imagination, au rêve, à l’éveil de l’esprit.