Ton ombre
Depuis longtemps flottait ton ombre,
Je la sentais mais l’ignorais.
Aujourd’hui, tu es sorti de la pénombre,
Me détournant de celui que j’étais.
Alcool

L’alcool me brûle le sang
Accroissant l’irréalité du présent
Une soudaine multiplication de ramifications
Dans mon cerveau provoque l’indécision
La vie n’aura-t-elle été qu’un rêve ?
Si mort il y a, celle-ci sera brève
Lorsque le Tourbillon hurlera une dernière fois
« Trompe ta raison et de tout ton être, échappe-toi »
La peau aime La peau aime, au-delà des mots, le ruissellement de transe
Le poème, transcendant les mots, nous mène aux limites de l’existence