FELIX Francis

Biographie

 

Francis FELIX, né à Etterbeek (Bruxelles), le 17 décembre 1942.
Marié, trois enfants, quatre petits-enfants.
Candidat en philosophie et lettres, Facultés Universitaires Saint-Louis, Bruxelles.
Docteur en droit, Université Libre de Bruxelles.
Ancien directeur général d’une association professionnelle du secteur financier.
Président du Centre culturel de Gembloux.
Membre du conseil d’administration du Comité des jumelages de Gembloux et membre du comité Gembloux/Ernage-Skyros.
Membre actif de plusieurs associations et mouvements socioculturels de Gembloux et d’Ernage.

Bibliographie

Participation à diverses manifestations et à de nombreux concours de poésie belges et français, dont :

– 1988 : premier prix de l’ABBEF, Association Belge des Bibliothécaires d’Expression Française, pour le poème “ Ciel d’artiste ”.
– 1989 : deuxième prix du CERCLE DES ARTS (Paris), pour le poème “Le tiroir du temps”.
– 1992 : grand prix international de poésie avec médaille d’or (poésie classique) du CIPAF, Cercle International de la Pensée et des Arts Français, pour le poème “ Saison ”.
– 1992 : participation à la quatrième édition de l’exposition  ART MEETS MANAGEMENT ”, à Bruxelles.
– 1998 : deuxième prix de sonnet GEORGES DARMONT (Montigny-le-Tilleul) pour “ Sonnet sono ” ;
troisième prix de poésie libre ROGER DESAISE   (Montigny-le-Tilleul) pour “ Grammaire ”.
– 2000 : premier prix de poésie libre ROGER DESAISE     (Montigny-le-Tilleul) pour “ Le chercheur ”.
– 2003 : deuxième prix GARGANTUA de poésie gastronomique, Villefranche du Queyran, France.

Recueils (édités par l’auteur)

– 1992 : édition d’un recueil de soixante poèmes “écrits sur un mode relatif”, intitulé “D’envers et d’avers”, présentant, alternativement en forme classique et en forme libre, les multiples contrastes que véhiculent nos souvenirs, nos sentiments, nos expériences, nos interrogations et nos aspirations.
Ce recueil fut présenté à la RTBF, le 31 octobre 1993, lors de l’émission de Jacques Bourlez “ Il était une fois ”, au cours de laquelle plusieurs poèmes furent lus et commentés.

1996 : édition d’un recueil de cinquante poèmes, intitulé “Ciels et cieux”, jeux de lumières au bord de l’ombre, balades insomniaques dans les ciels des cimaises ou dans des cieux à deux pas des dieux, du doute, de l’abîme et de Dieu.

– 2001 : édition du recueil de poèmes et d’aphorismes “ Le chariot du jour ”.
“ Le chariot du jour ” emprunte le chemin quotidien qui serpente et la grand-route qui défile.
Cette grand-route qui tisse sous sa fenêtre riveraine la toile de fond des aventures poétiques.
Aventures aux faux départs, aux passages en trombe et aux “ Secondes chances ”.
Aventures éparpillées dans un “ Agenda ” de joies, d’incertitudes, d’humour et d’humeurs, de nuits et de saisons.
Aventures enfouies au fond d’un “ Trou dans la poche ”.
Récital d’un “ Sablier de pluie ” qui verse et qui renverse la fluidité du Temps à travers les vers et les strophes d’un imaginaire trempé dans l’encrier de l’écriture quotidienne.

Un “ Chariot du jour ” qui cahote et cherche sa voie dans le “ Jumelage ” des accords et des désaccords de la sono qui hurle, des parlophones qui toussent, des écrans qui zappent et des portables porteurs du temps réel.

Un “ Chariot du jour ” qui sème aussi des “ Grains de beauté ” sur la partition des “ Violons de Vivaldi ” et des “ Orgues de Longueville ”.

Un “ Chariot du jour ” qui boucle son tour d’horloge dans les “ Vingt-quatre heures de l’eau ”, pour ouvrir enfin les vannes et frapper “ les trois coups de la Bonne Nouvelle ”.

– 2004 : édition du recueil “ Eclats de vers ”, cinquante et un poèmes glanés sur les autoroutes de l’insomnie.
“ Eclats de vers s’éclate dans la forme et le fond, marquant une rupture avec ses trois prédécesseurs.

Textes

Du sonnet indispensable à tout poète, tout comme la technique du dessin précède et accompagne tout le parcours du peintre abstrait digne de ce nom, le poème dérive consciemment vers l’expression libérée de la métrique classique et des rimes, pour retrouver à travers l’environnement de la sensibilité et du vocabulaire contemporains les ingrédients universels de la poésie : la vie, les mots, la musicalité et le rythme.

… éclats de vers, de verres et de verts, dans un feu d’artifice de saisons, de ripailles, de sourires, de souvenirs d’enfance, de routes, d’autoroutes, de détours et de courriels, de dieux et de Dieu, pour se retrouver finalement dans cet élémentaire besoin d’écrire pour le plaisir d’écrire :

“  Et puisqu’il faut aller au terme du délire,
Il me faut ajouter ce que je cherche à dire :
Je vous écris ce soir que je n’ai rien à dire,
Et je m’en vais rêver au plaisir d’y souscrire. ”

Commentaires

Mes seize ans se sont pris les pieds dans ceux d’un premier poème, déjà tissé d’envers et d’avers, de marées montantes et descendantes, de diurnes et de nocturnes, de ciels et de cieux.
Nécessaire variation de rythmes dans le rythme chronométré d’une vie professionnelle passionnément organisée, la poésie s’accommode des miettes de temps du pain quotidien, perdues dans quelques recoins d’un ordre du jour, ramenées au détour d’un retour, ou encore grignotées sur la plage horaire d’un sommeil trop court.
Comme l’architecte des angles et des lignes droites trouve parfois ses apaisements dans la maîtrise des courbes et des contours dilués d’une aquarelle, le juriste des constructions rationnelles en vient à sublimer ses argumentations dans les errances codifiées d’un sonnet ou dans la libération rythmée d’un poème affranchi de ses formes.